Lors d’une session de renforcement des capacités dédiée aux finances publiques appliquées au secteur de la sécurité et de la défense en Afrique, j’ai eu l’honneur d’intervenir en tant que formateur/expert.
L’analyse des ressources budgétaires révèle une augmentation significative des crédits alloués au secteur de la défense. C’est notamment le cas du Bénin où les crédits alloués ont plus que doublé entre 2016 et 2025. De 47 milliards de FCFA en 2016, l’on est passé à 118 milliards en 2025. Entre 2024 et 2025, on observe une hausse de 26,4 %. Cette mobilisation accrue témoigne de l’importance stratégique de la sécurité nationale.
Cependant, face à des enjeux sécuritaires croissants, l’approfondissement des réformes structurelles ne saurait être ignorée. L’amélioration de la gestion des ressources, articulée à une performance tactique et opérationnelle optimale, constitue un impératif. La transparence et le renforcement des instruments de contrôle démocratique sont indispensables pour garantir la confiance des citoyens et l’efficacité des politiques de défense.
L’ambition des autorités de bâtir une armée moderne, polyvalente et citoyenne, conforme aux aspirations républicaines, doit s’appuyer sur des mécanismes solides de supervision et une organisation à la hauteur des enjeux. Comme le souligne Docteur Oswald Padonou Oswald Padonou, « la pérennité de notre modèle de stabilité repose sur l’opérationnalisation de dispositifs efficaces de contrôle face aux défis sécuritaires transnationaux. »
➕️ Hommage à nos soldats tombés au front. Leur sacrifice ne sera pas vain. Nous vaincrons !