Bien plus qu’une simple balade de santé, les récentes visites de l’ancien président du Bénin, Nicéphore Soglo, à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz), aux logements sociaux de Ouèdo et au Centre hospitalier international de Calavi (Chic) sont évocatrices. Elles mettent en lumière son admiration pour les œuvres du président Patrice Talon et la transformation qu’il a initiée du Bénin.
En visitant la Gdiz, Soglo a pu mesurer l’ampleur du projet qui ambitionne de faire du Bénin un hub industriel de premier plan en Afrique de l’Ouest. Le développement d’unités de transformation locale et la valorisation des matières premières béninoises s’inscrivent dans une dynamique de rupture avec une économie jadis dépendante des exportations brutes. D’ailleurs, l’ancien chef de l’État n’a pas manqué à l’occasion, de saluer cette vision stratégique et souligner l’importance de l’industrialisation pour l’autonomie économique du pays, un objectif qu’il avait lui-même défendu par le passé.
A Ouèdo par contre, Soglo a découvert les efforts du gouvernement en matière de logement accessible. Il a reconnu que ce programme est une avancée majeure vers la réduction du déficit en logements et une amélioration des conditions de vie des citoyens. A juste titre, ces infrastructures témoignent de la volonté de Talon de moderniser le paysage urbain béninois tout en facilitant l’accès à la propriété. De ce fait, l’ancien président Soglo a souligné l’importance de ces initiatives pour une urbanisation planifiée et durable, qui évite les erreurs du passé en matière d’expansion désorganisée.
Alors, dans ces conditions, comment pouvait-il ne pas visiter le Centre hospitalier international de Calavi (Chic) qui est l’un des projets emblématiques du régime actuel en matière de santé. En visitant donc cette infrastructure de pointe, Nicéphore Soglo a pu constater l’ambition du gouvernement de doter le Bénin d’un système sanitaire performant. Ainsi, a-t-il salué cette avancée qui marque un tournant dans la réduction de la dépendance du pays aux soins médicaux à l’étranger. Cependant, il a insisté sur la nécessité d’un suivi rigoureux pour garantir une gestion efficace et une accessibilité équitable aux soins.
À travers ces visites, il est clair que Nicéphore Soglo ne cache pas son admiration pour les initiatives de Patrice Talon. Lui qui a toujours prôné un Bénin économiquement fort et autonome, voit dans ces réalisations des avancées majeures qui traduisent une vision cohérente pour le développement du pays. Sa démarche s’apparente à une reconnaissance des efforts consentis par l’actuel gouvernement pour positionner le Bénin sur la voie du progrès. De toutes les façons, ces déplacements de Soglo ne sont pas anodins. Ils traduisent un message fort : au-delà des clivages politiques, le développement national reste une priorité commune et les réalisations de Patrice Talon méritent d’être saluées pour leur impact tangible sur le pays. Cette posture d’ouverture et de reconnaissance renforce l’idée d’une dynamique nécessaire pour garantir un avenir prospère au Bénin.
Sur un autre plan, ces visites peuvent être vues comme une démarche d’évaluation et de positionnement politique de la part de Nicéphore Soglo. En soulignant les avancées réalisées, il envoie un message subtil : le développement du Bénin est en marche, mais il nécessite un suivi rigoureux pour garantir son efficacité et son inclusion sociale. Il pose ainsi les bases d’un débat plus large sur la continuité des politiques publiques et la nécessité d’un développement qui bénéficie à l’ensemble des citoyens. Cette série de déplacements est donc bien plus qu’un simple tour d’horizon des infrastructures stratégiques du pays. Elle s’inscrit dans une réflexion plus profonde sur les modèles de développement adoptés et sur leur impact réel sur le quotidien des Béninois. En cela, elle constitue un moment clé dans le débat public sur l’avenir économique et social du pays.
