Le vernissage de l’exposition du jeune artiste peintre Charbel Maurille a eu lieu ce mercredi 15 janvier 2025 à l’Institut français du Bénin (IFB) à Cotonou. Etant le premier solo de l’artiste, cette exposition est intitulée ‘’Oisifs à la quête de l’oasis’’.
Plus de 11 œuvres de l’artiste peintre Charbel font le décor de la salle d’exposition de l’Institut français du Bénin. Il s’agit, entre autres, de ‘’Mon Douaou’’, ‘’No… Name’’, ‘’Céline’’, ‘’Mr Monney’’, ‘’Hope’’, ‘’Gost’’ pour ne citer que ceux-là. Lors du vernissage de sa première exposition solo couvrant la période du 16 janvier au 28 février 2025, Les invités ont été sidérés aussi bien par la qualité des œuvres réalisées que par ce qu’elles transmettent comme expression. Pour l’artiste de 22 ans, l’admiration que forcent les œuvres est due à la technique utilisée. La technique Encre de stylo et acrylique sur papier dont s’est approprié Charbel Maurille, même si elle n’est pas nouvelle, a un cachet propre de l’artiste qu’il dévoile au public. « J’utilise le stylo rouge qui est dominant sur les supports. C’est pour exprimer l’aspect positif et en même temps son négatif qui existe de toute chose dans le monde comme le bien et le mal », a-t-il fait savoir. En ce qui concerne le titre de l’exposition, l’artiste a évoqué une problématique qui touche la jeunesse. « De nombreux jeunes comme moi, nourrissent de grandes ambitions mais ils ne font rien pour les concrétiser », a-t-il signalé. Lionel Briand, conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France au Bénin, directeur de l’Institut français du Bénin se dit, comme nombre d’invités, impressionné par la qualité des de l’artiste et le message qu’elles transmettent. Jérôme Binet-Bos, directeur délégué de l’Institut a abondé dans le même sens. « C’est au centre ‘’La Grande Place’’ de Porto-Novo qu’on a découvert Charbel Maurille et il nous a impressionné par ses œuvres », a-t-il confié. Les portes du lieu de l’exposition restent ouvertes jusqu’à la fin du temps prévu et le public y est invité.
