Heureux de savoir qu’après Le Matinal qui a célébré ses 25 ans en 2022, d’autres organes de la presse écrite comme Fraternité tiennent la dragée haute nonobstant les conditions d’exercice combien difficiles qui sont les nôtres. Je garde du quotidien Fraternité, un journal d’audace, d’engagement et régulier dans les kiosques (5 jours sur 5). Durant les 25 dernières années, Fraternité est l’un des journaux avec qui les Béninois dans leur grand ensemble, se sont habitués pour s’informer à travers aussi bien des articles de fond que des autres genres journalistiques usités. Depuis quelques années, le journal s’adapte à l’ère de son temps via l’instantané dans la diffusion de l’information, ce qui n’est pas aisé.
Je voudrais tirer un grand coup de chapeau aux membres fondateurs avec à leur tête Malick Gomina, pour avoir eu l’idée de semer cette graine qui a germé pour porter les fruits que tout le Bénin apprécie aujourd’hui. Je fais également un clin d’œil aux différentes équipes qui se sont succédé pour entretenir la flamme qui est demeurée allumée. A la génération actuelle, je lui décerne une fière chandelle pour le travail qui s’abat au quotidien. Je sais combien il est difficile de garder une maison que les aînés ont bâti au prix de lourds sacrifices. Mais en s’armant de courage et de perspicacité, les défis de la qualité, de la régularité et du numérique peuvent continuer d’être relevés. Je souhaite à l’équipe, une belle célébration des noces d’argent et que vive Fraternité pour une presse béninoise plus professionnelle.