L’affaire des 4 milliards FCFA portés disparus à la Direction générale des impôts (DGI) n’a pas encore connu son épilogue. Ce mercredi 22 janvier 2025, l’accusé Blaise Salanon était à la barre. Après l’ouverture de l’audience, l’accusé, un parent de l’ex-régisseur, s’est présenté comme le féticheur de plusieurs personnalités africaines tels que les ex-présidents Dadis Camara, François Bozizzé, Michel Djotodía et Laurent Gbagbo. En réponse à une question concernant sa relation avec Carlos Adohouannon, ancien régisseur de la DGI, il a affirmé à la Cour qu’il est un collègue féticheur de son grand-père. Par la suite, il a mentionné qu’il est en compagnie des parents de l’ancien régisseur qui le lui ont présenté lorsqu’il souhaitait vendre sa parcelle. Blaise Salanon mentionne immédiatement ses relations avec Adohouannon. « J’ai eu l’occasion de le rencontrer à trois reprises à la DGI, mais je n’ai jamais visité son bureau ni sa maison. Le jour de sa fuite, il est venu me rendre visite chez moi à Abomey afin de me faire part de son besoin de payer un prestataire d’une valeur de plus de 200 millions. Je lui ai demandé comment il s’est retrouvé là, il m’a dit que ce sont ses patrons qui ont prêté l’argent mais qu’ils n’ont pas remboursé », a-t-il affirmé.
Sur tout ce qui a été retrouvé dans sa voiture lors de son arrestation, c’est à dire la somme de plus de 14 millions de Francs CFA, un passeport contenant un visa pour un voyage en France avec le billet d’avion, le prévenu a déclaré qu’il avait prévu rentrer et ce n’était pas parce qu’il prévoyait s’enfuir comme l’ex-régisseur. Il a également affirmé qu’il n’est pas aussi proche du prévenu en tant que personne. En réponse à tout ce déni de lien à son encontre, l’ex-régisseur Carlos Adohouannon trouve une excuse pour son féticheur Blaise Salanon. ‘‘C’est la barre. Chacun fait tout pour s’en sortir’’, a-t-il déclaré. L’audience est suspendue pour reprendre à 15 heures 30 minutes