On ne va pas se mentir : qu’elle paraisse et non qu’elle paresse

“La liberté de la presse présente des inconvénients. Mais moins que l’absence de liberté ». François Mitterrand, du haut de son immense expérience politique, a tranché, à sa façon, un débat vieux comme le monde. C’est qu’une société sans presse libre est privée d’informations utiles et sevrée de débats vivifiants pour la gouvernance démocratique. Mais la presse peut-elle vraiment être indépendante ? Et d’ailleurs, un journaliste est-il vraiment libre ? En attendant que chacun réponde en son âme et conscience à ces interrogation qui relèvent du manichéisme,  il faut reconnaître que, grâce à une génération d’hommes insoumis, la presse béninoise a une belle histoire. Et tout en saluant les « hauts faits d’armes » de ces héros « à l’insu de leur propre gré », il faut espérer que la nouvelle génération réactive cette belle flamme de jadis qui s’étiole. Pour notre bien à  tous. Claude Frisoni nous  l’enseigne : « Il faut que la presse paraisse, surtout pas qu’elle paresse !”.  À bon entendeur…

Anicet