Curieuse matière que le droit ! Quand il est dit, la justice est aiguillonnée au gré des rapports de forces. Tel est libre, qui devait être pendu. Tel autre est dans les fers, alors qu’il mériterait de dormir dans son lit. Il est vrai que le curseur établit quelques fois l’équilibre pour arrêter le mal. Sinon, tant qu’on n’est pas pris dans les filets de la loi, on monte, on monte, en puissance… Puis, un jour, au détour d’une amère expérience, on découvre pourquoi Antoine de Rivarol postule que « Les droits sont des propriétés appuyées sur la puissance. Si la puissance tombe, les droits tombent aussi».
On ne va pas se mentir : les droits et la puissance
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