À compter du 1er juillet 2025, les commerçants des marchés modernes de Cotonou devront s’acquitter d’une redevance journalière.
L’Agence nationale de gestion des marchés (ANaGeM) met fin à la gratuité en vigueur depuis l’ouverture de ces infrastructures modernes. Le tarif est fixé à 600 FCFA par jour, incluant l’eau et l’électricité. Une majoration de 100 FCFA s’appliquera aux bouchers et poissonniers.
La mesure concerne uniquement Cotonou pour l’instant. Des précisions sont attendues pour les autres communes.
Dans les marchés régionaux, la redevance sera modulée selon la fréquence d’activité :
1 600 FCFA pour les marchés hebdomadaires ;
1 200 FCFA pour ceux à ouverture périodique.
Ces montants couvrent les charges liées à l’hygiène, à la sécurité et à la maintenance des installations.
L’ANaGeM annoncera prochainement la liste des marchés concernés, hors de Cotonou, notamment ceux de Cococodji, d’Azovè, de Natitingou et de Glazoué.
Alexia Lumière-Christina ADJOU-MOUMOUNI