Le Gouvernement béninois, dans le cadre de ses actions visant à valoriser les berges lagunaires de Cotonou, annonce la libération des espaces occupés illégalement. José Tonato, le ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable, a rendu public un communiqué daté de ce lundi 24 décembre 2024 pressant pour la libération totale de ces zones avant le 6 janvier 2025.
Jéconias ADANLE(stag)
Après le succès de la première phase du projet en 2022, qui a permis la libération, l’éclairage et la sécurisation de la berge Ouest, le gouvernement s’interèsse désormais à la berge Est, où persistent des occupations illégales.
Dans un communiqué daté du 24 décembre 2024, José Tonato a annoncé des mesures fermes à cet égard, rappelant que ces occupations sont contraires « aux textes réglementant l’occupation du domaine public » et freinent la mise en œuvre des aménagements urbains et paysagers prévus pour cette zone.
Le périmètre concerné englobe plusieurs quartiers de la ville, notamment Abokicodji, Dédokpo, Kpankpan, Midombo, Adogléta, Hlacomey et Agbato. Ce périmètre est délimité au Nord par la rue 3.210 d’Agbato, au Sud par le cimetière de l’ancien pont, à l’Est par les bornes géodésiques du Domaine Public Lagunaire (DPL) de l’Institut Géographique National, et à l’Ouest par la lagune. Les autorités exigent que ces espaces soient libérés sans délai, et ce, avant le 6 janvier 2025.
Le ministre Tonato a souligné l’importance de cette opération pour permettre la réalisation des projets d’aménagement durable et d’embellissement de la ville. Il a également invité tous les occupants concernés à prendre les mesures nécessaires pour libérer les lieux.
« Tous les occupants actuels de ces zones doivent se conformer aux exigences et libérer les espaces afin de permettre la mise en œuvre des projets », précise le communiqué.
Enfin, en appelant au « sens patriotique et à la collaboration de tous », le gouvernement réaffirme son engagement à transformer la lagune de Cotonou en un espace moderne, attractif et conforme aux normes d’urbanisme. Cette initiative constitue une étape déterminante dans le programme de modernisation de la ville, visant à offrir un cadre de vie durable et harmonieux à ses habitants.
