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Les Guépards domptés par les Bafana Bafana lors de la 6ème journée des éliminatoires coupe du monde 2026 : les leçons d’un échec qui réduit les chances de qualification

Date :

Angelo DOSSOUMOU S.

Avouons-le : les années passent mais, en matière de football, le Bénin refuse de séduire et d’impressionner le public sportif. Bien au contraire, d’Ecureuils à Guépards, la seule constante qui fait sauter de joie les amoureux du cuir rond au Bénin, ce sont des qualifications au forceps à des Coupes d’Afrique des Nations (Can). Et comme d’habitude, pour l’édition 2025 qui se tiendra au Maroc, les dieux du football étaient avec nos Guépards qui ont arraché leur ticket lors de la dernière journée des éliminatoires de la Can à Tripoli. Mission accomplie serait-on tenté de dire. Mais voilà ! Gernot Rohr, le coach franco-allemand a voulu se la jouer plus royaliste que le roi et a promis le mondial aux férus du football béninois devant des adversaires plus prestigieux comme l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Zimbabwe voire le Rwanda. Conséquence, l’équipe du Bénin, sous la houlette de Gernot Rohr, se devait d’assurer et de performer plus qu’elle n’en a la capacité intrinsèque.

Car, avec la prestation servie hier au stade Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire par les Guépards du Bénin qui y recevaient les Bafana Bafana d’Afrique du Sud, il ne faut désormais point se leurrer. Depuis bientôt deux ans à la tête des Guépards, Gernot Rohr ne fait que du ‘‘Gernot Rohr’’ et forcément, à quelques exceptions près, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il est vrai que sous l’entraîneur Michel Dussuyer, l’équipe béninoise n’était pas très joueuse. Mais, avec l’entraîneur franco-allemand, j’aurais prévenu : le jeu béninois va de mal en pis puisqu’aucune plus-value n’a été apportée grâce à son expertise. Tenez ! Avec l’actuel entraîneur des Guépards, le système de jeu est connu d’avance et c’est un 4-3-3 insipide. Le classement des joueurs n’en parlons pas. Le même trio de récupérateurs au milieu de terrain et l’incapacité de l’équipe à poser le ballon et produire du jeu sans oublier, les changements tardifs, imposés par des blessures et questionnables.

D’ailleurs, il ne pouvait en être autrement puisque malgré sa longue expérience en matière de coaching, Gernot Rohr veut produire du jeu sans un meneur de jeu. Le paradoxe, c’est qu’il est imperméable aux critiques du public sportif et se prive des joueurs qui peuvent lui apporter des solutions à l’instar de Cèbio Soukou, le meilleur passeur de l’équipe béninoise encore en activité.

Mais faites ce reproche de gestion de l’équipe par Gernot Rohr viré du Burkina-Faso et du Nigeria, et les adeptes de l’immobilisme vous serviront qu’en dépit de tout, il a qualifié l’équipe pour la Can au Maroc. Heureusement qu’avant lui, Cecil Jones Attuquayefio, Michel Dussuyer et même le national Wabi Gomez l’ont fait. Alors, rien de nouveau sous le soleil si, Gernot Rohr est incapable d’apporter un plus en terme de jeu à l’équipe du Bénin. Dans tous les cas, que ceux qui veulent continuer à l’applaudir ne s’en privent pas mais surtout qu’ils ne viennent pas, devant les prestations qui seront servies face à la RDC, au Botswana et au Sénégal, pleurer sur le lait renversé. A la vérité, la tangente que prend l’équipe avec Gernot Rohr et son staff est très mauvaise et avant qu’il ne soit trop tard, que les décideurs prennent leurs responsabilités.

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