Loin d’être une simple figure symbolique, la chefferie traditionnelle occupe un rôle central dans la préservation des us et coutumes tout en collaborant avec l’État pour favoriser l’éducation, la paix et la cohésion sociale. Une mission essentielle qui dépasse les frontières de la tradition.
Selon l’Article 9 de la loi sur la chefferie traditionnelle, cette institution a pour mission de promouvoir et valoriser les us et coutumes positives, tout en préservant l’histoire, le patrimoine matériel et immatériel de la communauté. Elle contribue également à la sauvegarde des rites, à la promotion des langues locales à travers les contes, proverbes et danses, et à la veille à la régularité des cérémonies festives communautaires. En outre, elle joue un rôle clé dans la médiation des conflits coutumiers, la moralisation de la vie en société et la promotion de la paix et du vivre-ensemble.
La chefferie collabore avec les autorités publiques pour assurer la sécurité et le bien-être des populations, tout en contribuant à la vulgarisation des textes de la République. Toutefois, comme précisé dans l’article 10, elle n’est ni une structure administrative, ni un prestataire de service de l’État, mais un acteur essentiel dans le maintien de l’harmonie sociale et la transmission des valeurs culturelles.
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Alexia Lumière-Christina ADJOU-MOUMOUNI