Je voudrais d’abord vous dire bravo et féliciter les promoteurs ainsi que tous ceux qui ont permis à ce journal de perdurer. Peut-être que certains l’ont oublié, ou ne le savent pas, mais avant Fraternité, il y avait un autre journal, Fraternité, qui fut le tout premier quotidien privé au Bénin. À l’époque, personne ne croyait qu’un tel projet était possible. Pourtant, ce quotidien a ouvert la voie, prouvant qu’il était envisageable de lancer un quotidien privé dans notre pays.
C’était un acte de courage de créer un tel journal et de le maintenir si longtemps. Un quart de siècle, ce n’est peut-être pas une éternité, mais dans notre contexte, c’est loin d’être insignifiant. Les conditions dans lesquelles évoluent nos médias sont difficiles, et, malgré cela, Fraternité a su tenir bon. Je tiens donc à vous adresser toutes mes félicitations et à vous souhaiter longue vie, ainsi qu’à tous ceux qui font vivre ce journal.
À l’occasion de cette célébration, je veux souligner que, parmi les médias qui ont su durer, on ne peut pas ne pas citer Fraternité. Ce journal ne fait pas partie des « kamikazes » ou de ceux qui jouent avec le feu. Depuis quelques années, il fait l’effort de moins déraper que beaucoup d’autres. Cela mérite d’être salué, surtout dans un paysage médiatique aussi dense que celui du Bénin, l’un des plus fournis de la sous-région en termes de quotidiens.
Pouvoir évoluer dans un tel contexte et rester solide est remarquable. Je souhaite beaucoup de courage à tous ceux qui animent ce journal. Continuez à faire des efforts pour le maintenir en vie, car nous avons besoin de Fraternité, comme d’autres journaux sérieux. Je vous encourage également à persévérer dans la rigueur et à éviter de tomber dans les travers de certains médias qui, chaque matin, dérapent. Cela est essentiel.
Bravo encore et bonne continuation !