Un quotidien au nom prédestiné, dans le chronométrage du temps des hostilités qui commencent, a annoncé hier à la Une, la tenue, en solitaire, d’une activité très académique d’un parti politique pourtant fondu dans un autre. On sait que cet ancien parti qui n’avait pas su se relever d’une déculottée électorale imposée par les réformes qu’il avait soutenues, s’était offert en holocauste dans la douleur. Mais de là à imaginer que dans une rage contenue, son géniteur, désabusé et meurtri, ait gardé une dent longue comme un python royal contre l’initiateur des réformes querellées, il y a un pas vite franchi. Autant dire que ça sent la revanche. Donc, soit cette manchette est un gros canular pour amuser une galerie qui se morfond, soit c’est l’annonce d’un acte politique revanchard qui plongerait la réforme du système partisan toute entière dans la gadoue. Ce qui serait, du coup, la fin de l’éclipse pour l’arc-en-ciel. On ne va pas se mentir. C’est une vraie gageure !
Anicet