Bien préparée, même si c’est une première dans notre pays, c’est, à mon avis, la meilleure option qui s’impose au bénin, pour les principales raisons suivantes :
1. Appelées « ÉLECTIONS GÉNÉRALES », ces trois élections regroupées œuvreront au renforcement significatif de la démocratie béninoise et à son enracinement continué.
2. Les ÉLECTIONS GÉNÉRALES de 2026 pèseront beaucoup moins lourd sur le Trésor Public du Bénin auparavant confronté à des coûts financiers exorbitants de ces élections prises isolément. Beaucoup de milliards cumulés resteront alors dans les caisses de l’État, pour servir autrement le HAUTEMENT SOCIAL en cours au BÉNIN depuis 2021.
3. Cette option reste la meilleure parce qu’elle « clouera le bec » aux geignards systématiques perpétuels et aux Opposants permanents aveugles qui imaginent toujours des montagnes là où il n’y a même pas de taupinières !
4. Les cris des orfraies et oiseaux de mauvais augure agissant qui prêtent toujours la mauvaise foi à leurs adversaires politiques de la Mouvance présidentielle pourtant de bonne foi commenceront, mieux que par le passé, à mouiller les maillots, en travaillant concrètement sur le terrain, sans leurs mensonges, artifices et subterfuges habituels.
5. Ce travail historique se fera rigoureusement dans le cadre incontournable et mobilisateur du Code Électoral du 15 JANVIER 2024 qui sera ainsi éprouvé pour la première fois au Bénin, malgré les inimitiés avérées et déclarées de certaines franges religieuses et de la société civile.
6. Avec l’existence de la LISTE ÉLECTORALE INFORMATISÉE (LEI) du Bénin, il n’y a plus normalement de souci d’un quelconque « AUDIT DU FICHIER ÉLECTORAL », si l’on ne cherche pas le fil à couper le beurre !
En effet, toutes les conditions objectives sont réunies de fort belle manière pour faire des ÉLECTIONS GÉNÉRALES de 2026 aucunement CRISOGÈNES, de nouvelles élections INCLUSIVES et totalement CRISOPHOBES.
7. Enfin, les ÉLECTIONS GÉNÉRALES DE 2026 vont insuffler le nouveau dynamisme nécessaire à la Décentralisation au Bénin.
Le cadre juridique (charte des partis politiques et code électoral) mis en place vous rassure-t-il quant à la bonne tenue de ces scrutins ?
Pour avoir beaucoup travaillé sur ce cadre juridique (réforme du système partisan et code électoral), je peux vous affirmer que ce cadre, totalement rassurant, convient parfaitement bien aux élections générales de 2026. Ces élections, sauf mauvaise foi agissante comme en 2021, permettront effectivement la bonne tenue de ces importants scrutins.
Une frange du personnel politique et plusieurs acteurs de la société civile craignent un scénario « waxala » du fait de certaines dispositions du code électoral. Partagez-vous leurs appréhensions ?
Il peut m’arriver de faire des bêtises, mais je ne peux pas faire ça ! je ne peux pas avoir ces appréhensions parce que je les combats vigoureusement depuis longtemps !
Avoir ces puériles appréhensions constituerait donc pour moi une sottise et je n’ai pas le droit de faire ça !
Les élections générales de 2026 sont placées sous le sceau du scénario « alafia » (radical opposé du scénario « waxala » évoqué), tel que j’ai contribué à l’élaborer en tant que consultant principal (1998-2000) des « études nationales de perspectives à long terme (nltps)-benin 2025!
je ne partage donc point ces appréhensions !
Comment entrevoyez-vous la Présidentielle de 2026 ?
Je les entrevois sereinement, mais avec tout le stress nécessaire (« …adan kpèdé, xèsi kpèdé… », comme on le dit en langue _fongbé : »…un peu de témérité, un peu de frayeur… »), comme d’ailleurs pour toute élection présidentielle !
Avez-vous le sentiment que ce sera une élection ouverte ?
Comme toutes les élections sous la gouvernance éclairée du président Patrice Talon, toutes celles de 2026 seront aussi ouvertes, si tous les protagonistes du jeu politique jouent franc-jeu, combattent à la loyale !
Nul ne peut obliger personne à faire quoique ce soit ! de sorte que, quelle que soit notre bonne volonté à la mouvance présidentielle, l’opposition réactionnaire torpillera l’arène sociopolitique, comme en 2019 et en 2021, si telle est sa vilaine intention ! Tout ce qu’on pourra, c’est que force reste à la loi, dans toute sa rigueur et la vigueur appropriée, comme aux dernières élections !
5- Quid des Législatives où les partis devant y participer ont l’obligation d’obtenir au moins 20% des suffrages dans chaque circonscription électorale pour siéger à l’Assemblée Nationale ?
Mon niveau de stress est moins élevé parce que :
a- Les législatives, ce n’est pas aussi délicat que la présidentielle qui a un plus gros enjeu national et international !
b- C’est depuis janvier 2024 que je montrais dans mes diverses chroniques, la nécessité pour les candidats de commencer à travailler très tôt et à réussir la remobilisation des troupes, en ratissant large. si tel a été le cas, il n’y a pas de souci à se faire !
En effet, pour les Législatives de 2026,
les Partis politiques devant y participer, sont tenus d’avoir au moins 20% des suffrages exprimés dans chaque circonscription électorale pour siéger à l’Assemblée nationale.
Je fais remarquer que 20%, ce n’est que le cinquième (1/5ème) de tous les suffrages livrés dans chaque circonscription électorale, pour avoir le grand plaisir d’aller pavaner ensuite à l’Assemblée Nationale, aux frais de la République !
Où est le problème ?
Un Parti politique d’envergure nationale, sérieux et qui porte fièrement son nom; qui n’est farfelu en rien et qui a régulièrement travaillé son électorat pour son bien, doit pouvoir nécessairement s’interroger sur son existence, s’il n’obtient pas au moins le cinquième (1/5ème) des suffrages de chaque circonscription électorale pour être à l’Assemblée nationale où tout le monde n’est pourtant pas obligé d’être !
L’Assemblée nationale est le haut lieu de la Politique (parfois politicienne) qui n’est pas l’apanage de tout le monde !
Tout Citoyen raisonnable doit donc savoir raison gardée pour prétendre y siéger, sans mérite probant ! Il doit, pour ce faire, ne pas verser dans le ridicule des scores électoraux minables (ou farfelus), à la grande dérision !
Surtout que notre code électoral, totalement humain et magnanime a bien su baliser les choses pour royalement faciliter la vie aux candidats sérieux, grâce à son ingénieuse trouvaille de « l’accord de gouvernance » qui permet d’aller fraternellement, la main dans la main, aux élections.
Que peut-on raisonnablement demander de plus au bon Dieu-tout-puissant?
Je ne saurais le dire !
Si on devait faire des réajustements au code électoral, que proposeriez-vous ?
« réajustements », dites-vous ?
Non, il est trop tôt d’en parler !
il n’est effectivement pas raisonnable d’envisager un quelconque réajustement de notre code électoral de janvier 2024, sans les conditions préalables suivantes :
_1. Sa mise en application intégrale (donc, implacable !), dans toute sa rigueur exigeante, pour en apprécier la densité et la vigueur intrinsèques ;
_2. L’évaluation objective de cette mise en œuvre rigoureuse et résolue, afin d’en constitutionnaliser la substantifique moelle.
Cette démarche PROSPECTIVE vise essentiellement, à terme, la cristallisation de La Réforme du Système Partisan du Bénin, vaillant outil de développement, afin de le hisser au standard des Grandes Nations du Monde !