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Elections générales de 2026 : les outils de transparence de la Cena

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Des innovations et à la clé, la transparence des élections générales de 2026. Lentement mais sûrement, la Cena, institution en charge de l’organisation des élections s’y attèle. En effet, à l’approche des élections générales de 2026, la Commission électorale nationale autonome (Cena) met en place une série de dispositifs destinés à garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral. Cette dynamique s’inscrit dans une volonté manifeste de rompre avec les pratiques opaques du passé et d’asseoir la confiance des acteurs politiques ainsi que de l’opinion publique. L’un des leviers essentiels de cette stratégie réside dans la publication anticipée et détaillée du chronogramme électoral. En rendant publique une programmation comprenant 53 activités pour les élections couplées et 38 pour la présidentielle, la Cena offre un cadre structuré pour le suivi du processus. Ce calendrier permet non seulement d’organiser efficacement les opérations électorales, mais aussi de donner aux partis, aux médias, à la société civile et aux partenaires techniques, les moyens de suivre, d’anticiper et de contrôler l’action de l’institution.

Par ailleurs, en complément de cette rigueur organisationnelle, la Cena multiplie les initiatives de concertation avec les partis politiques. La récente rencontre avec les formations légalement enregistrées s’inscrit dans cette logique de dialogue permanent. Objectif : informer en temps réel sur l’état d’avancement des préparatifs et recueillir les attentes et préoccupations des acteurs politiques. Cette approche participative, bien que classique, prend ici une dimension nouvelle avec l’introduction d’outils numériques destinés à fluidifier et sécuriser certaines étapes sensibles du processus. Parmi elles, la plateforme « e-Délégué », qui vise à simplifier l’enregistrement et le suivi des mandataires des partis dans les bureaux de vote, marque une innovation notable. Conçue comme un dispositif facultatif mais fortement recommandé, elle introduit une dimension de traçabilité numérique qui renforce la fiabilité des opérations de terrain. Elle s’ajoute à la plateforme e-learning, mise en place pour former les différents acteurs impliqués dans l’organisation et la supervision des scrutins.

Ces efforts de modernisation, associés à une communication proactive sur les étapes clés, traduisent une volonté assumée de rendre le processus électoral plus inclusif et plus sécurisé. En misant sur la digitalisation, la planification rigoureuse et la concertation institutionnelle, la Cena se positionne non seulement comme un organe de gestion électorale, mais aussi comme un garant de la crédibilité démocratique. Si les défis logistiques et les risques d’appropriation inégale de ces outils demeurent, notamment dans les zones à faible accès numérique, la démarche actuelle constitue une avancée notable. Mais ceci, à condition d’être poursuivie avec la même exigence et la même ouverture. Autrement, elle ne poserait pas les bases d’une nouvelle culture électorale, fondée sur la transparence, la responsabilité partagée et la confiance du corps électoral.

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