A la vérité, mon passage à « Fraternité » a constitué pour moi la plus belle et vivifiante expérience professionnelle que j’ai vécue dans ma vie de journaliste.
« Fraternité » constituait sans aucun doute à l’époque avec « Le Matinal » le media béninois le plus craint et le plus respecté. Ceci, du fait de la qualité de son personnel, la rigueur de ses investigations et analyses le tout boosté par l’incroyable touché managérial de son DG l’honorable Malick Seibou Gomina.
Si j’ai été heureux et fier d’être journaliste, c’est bien à Fraternité, une formidable rédaction où successivement du poste de simple rédacteur à celui de chef desk politique j’ai vécu et compris pourquoi la presse constitue le 4ème pouvoir dans notre pays et bien au delà. Dire qu’à l’époque, les articles, enquêtes et analyses du journal constituaient la boussole des gouvernants et du peuple ce n’est pas trop dire. Car véritablement « Fraternité » faisait l’opinion.
Aujourd’hui, avec la mutation du secteur des médias, et l’émergence du tout numérique, beaucoup de choses ont changé. Mais à mon avis, Fraternité continuera encore longtemps de jouer un rôle de premier plan dans l’univers médiatique au Bénin.
À la jeune et dynamique équipe qui a pris le relais des aînés qui ont fait le nom du journal de prendre conscience des défis majeurs qui sont les siennes et d’opérer les mutations nécessaires pour que Fraternité continue de tenir son rang.
Crépin BOSSOU