Karim Oscar ANONRIN
L’Eglise du Christianisme Céleste (ECC) se mobilise pour finir la construction de sa cathédrale à Tchakou, Arrondissement de Mèdédjonou, Commune d’Adjarra, c’est un projet qui intègre un certain nombre d’infrastructures du siège mondial à Porto-Novo. Ce dimanche 23 février 2025, le culte annuel d’action de grâces et d’appel de fonds pour la poursuite des travaux a été célébré. Placé sous l’égide du Révérend Pasteur Benoît Bennett Adéogoun, Chef mondial de l’Eglise du Christianisme Céleste , ce culte a mobilisé les dignitaires de cette Eglise et les fidèles, avec à leurs côtés des personnalités politiques telles que le Maire d’Adjarra, Germain Sourou Wanvoègbè, le Maire de Porto-Novo, Charlemagne Yankoty, le député Cécile S. Ahoumènou Hounkpatin, Gratien Laurent Ahouanmènou à la tête d’une délégation envoyée par Me Adrien Houngbédji, pour ne citer que ceux-là.
Depuis 22 ans que les travaux de construction de cette cathédrale ont démarré, il y est déjà englouti plus de 3,2 milliards Fcfa, mais il reste beaucoup à faire. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le Vénérable Suprême Sènou Kokoyè, président des grands travaux de l’ECC ce dimanche à Tchakou. “…A ce jour, les travaux de gros-œuvres concernant la maçonnerie béton et la toiture sont réalisés à près de 8O% soit une superficie de 3500 mètres carrés. Les travaux déjà effectués se chiffrent à environ 3 milliards 200 millions Fcfa et c’est essentiellement la contribution des fidèles de l’ECC…”, a t-il déclaré. Poursuivant dans le même ordre d’idées, ce dernier a levé un coin de voile sur ce qu’il reste à faire pour boucler la première phase des travaux sur le site. “…Il reste à réaliser la toiture sur la partie circulaire comportant un dôme, une charpente métallique couverte de tôle en bac alu de superficie à la base horizontale de 600 mètres carrés sur une hauteur après dalle de 13 mètres linéaires pour un coût estimé à 175 millions Fcfa. Ce qu’il reste à réaliser fera l’objet d’une actualisation pour s’adapter aux avancées technologiques afin d’aboutir à un coût actualisé du projet…”, a dit Vénérable Suprême Gabriel Somahou.
