(Les innovations de la nouvelle campagne)
L’Institut national de la statistique et de la démographie (Instad) a publié les informations relatives aux résultats des politiques de développement mises en œuvre par le Gouvernement béninois au cours de la saison 2024-2025 de sa campagne agricole. Des chiffres qui témoignent des efforts de redynamisation du secteur par les autorités du pays.

Premier pays producteur de Coton en Afrique avec 635.976 tonnes, le Bénin a également affiché des résultats encourageants dans le secteur de l’agriculture. A l’orée de la campagne agricole 2025-2026, l’Institut national de la statistique et de la démographie (Instad) a rendu public les chiffres des productions enregistrés à l’issue de la saison écoulée.
Taux de production de quelques aliments
D’après les informations publiées et relayées par Bénin Bouge, les réglementations en vigueur dans ledit secteur ont permis d’atteindre les taux de production que voici :
Ananas : 483.539 tonnes
Anacarde : 212.624 tonnes
Maïs : 2.094.824Mangue : 224.989 tonnes
Huile de palme : 920.201
Soja : 652.454Riz : 505.605 tonnes
Niébé/Haricot : 184.456 tonnes
Igname : 3.353.473 tonnes
Arachide : 221 119 tonnes
Pastèque : 208.767 tonnes

Satisfaction du ministre
Séduit par ces résultats, Gaston Cossi Dossouhoui, ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, n’a pas hésité à confier sa détermination à maintenir le cap ou à le surpasser à l’issue de la nouvelle campagne. Placée sous le thème « Amélioration des productions végétales et animales dans le contexte des changements climatiques : quelle stratégie pour une gestion concertée des ressources naturelles ? », la saison 2025-2026 sera, d’après les confessions du tout ministre, marquée par plusieurs innovation
Les grandes lignes des innovations
Parmi tant d’autres innovations annoncées par le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche figurent le recrutement de 223 agents contractuels de Droit Public de l’État, l’acquisition de milliers de tonnes d’engrais NPK, de tonnes d’urée 46% et de SSP, l’introduction de nouvelles variétés de cultures, des subventions en faveur des acteurs et un suivi technique pour accompagner les producteurs.
Michèl GUEDENON