Ange M’poli M’TOAMA
Une poursuite des bonnes œuvres sans faille ! Patrice Talon, malgré le spectre de la fin de règne, ne ralentit point dans sa détermination de révéler le Bénin et d’être porté en triomphe. Jusqu’ici, rien ne l’arrête ni le distrait. A moins d’un an de la fin de son second et dernier mandat, il donne encore des signes d’un engagement sans relâche pour l’achèvement de son programme d’actions. La preuve, les chantiers s’ouvrent et les infrastructures continuent de sortir de terre.
En clair, la gouvernance reste en mouvement avec la même motivation comme au premier jour, et le président tient fermement à sa feuille de route. Cela signifie que contrairement à ses prédécesseurs, le chef de l’Etat a réussi à mettre fin aux tintamarres politiques de fin de mandat. Une bruyante habitude qui met à mal l’action publique. Ainsi, par le passé, les anciens présidents à l’ère du renouveau démocratique l’ont subi surtout dans les derniers virages de leur régime notamment les avant et dernière années.
Mais aujourd’hui, tout est calme, et les commis de l’Etat travaillent sans problème. En un mot, le Bénin de Patrice Talon affiche une tout autre dynamique alors que certains s’attendraient à une forme de relâchement ou à une transition douce vers la fin de mandat. Mais, l’homme de la rupture s’est refusé de se laisser distraire par les spéculations électorales ou les jeux d’alliances politiques.
D’ailleurs, à la réalité, le travail continue avec labeur dans les grandes villes comme dans les localités reculées. A Cotonou, Parakou, Abomey ou Porto-Novo, les engins de chantier continuent de rouler et de rugir. Routes, marchés modernes, hôpitaux, centres administratifs, stations d’épuration et projets d’assainissement urbain poursuivent leur cours. En plus, l’État contracte des partenariats, supervise les travaux, les réceptionne et relance les retardataires.
Contrairement à cette idée qui voudrait qu’en fin de mandat, les finances soient ménagées ou se conforment à une certaine prudence budgétaire, le Bénin multiplie les actions de développement sociocommunautaires. Ainsi, à Akassato, des travaux d’élargissement routier progressent, à Djougou, il y a l’extension de l’hôpital de zone qui avance. De même, à Sèmè-Podji, les infrastructures de la zone économique spéciale se consolident et la route des pêches gagne encore du terrain jusqu’à Ouidah. Dans le domaine de la gouvernance administrative, l’élan des réformes et notamment de la digitalisation de services publics se poursuit.
En matière de la qualité du capital humain, le gouvernement ne lésine non plus sur les moyens. En effet, les cadres de l’administration sont régulièrement mobilisés à travers séminaires, sessions de formation et missions de contrôle. Il n’est donc pas surprenant que, malgré les incertitudes propres aux périodes de fin de mandat, les initiatives gouvernementales continuent de foisonner. Sur le terrain, ça bouge mais également dans les bureaux. En témoignent les récents séminaires gouvernementaux où à peine les réflexions sur l’évaluation du système de décentralisation sont terminées que le chef de l’État a convoqué une autre rencontre stratégique, cette fois avec le Conseil économique et social (CES).
Deux rendez-vous à forte teneur technique et politique, révélateurs d’un exécutif en pleine activité, attaché à l’écoute des corps constitués, mais surtout déterminé à ajuster et affiner son action jusqu’à la dernière minute. En un mot, le dialogue institutionnel ainsi relancé ne s’inscrit pas dans un cadre symbolique ou diplomatique mais, il sert de tremplin à des décisions concrètes pour le bien des populations.
En définitive, le président Patrice Talon est convaincu qu’une transformation en profondeur ne peut se permettre de pause. Il est toujours engagé et prêt pour conduire la barque à bon port et être porté en triomphe comme il le désire. Méthode suivie de rigueur, de performance et de réalisations concrètes sont le leitmotiv de l’actuel locataire de la Marina. Et malgré tout, il reste fidèle à lui-même, celui d’un capitaine qui ne quitte pas le gouvernail avant d’atteindre le port.
