Je tiens tout d’abord à adresser mes plus sincères félicitations au journal Fraternité pour ses 25 ans d’existence. Un quart de siècle, c’est presque suffisant pour obtenir un diplôme en journalisme… ou au moins un bon nombre de tasses de café ingurgitées au petit matin ! (sourire)
Cet anniversaire n’est pas seulement une célébration d’un parcours exceptionnel, mais également un hommage à l’engagement, à la passion et à l’intégrité qui ont toujours été les marques de fabrique de la rédaction de ce journal, qui a lancé ma carrière.
C’est au sein des colonnes de Fraternité que j’ai fait mes premières armes en tant que journaliste. Grâce à l’environnement stimulant créé par ses promoteurs, j’ai pu gravir les échelons et évoluer vers de nouveaux horizons. Chaque article, chaque reportage, chaque dossier m’a appris l’importance du travail bien fait et du service à la communauté.
Je me souviens de mes débuts : un jeune journaliste parfois un peu perdu, frémissant à l’idée de voir mon nom, bien que flanqué de l’acronyme “Stag”, apparaître dans les colonnes. Fraternité a non seulement propulsé ma carrière, mais a aussi fait de moi un véritable professionnel de la plume… avec quelques anecdotes embarrassantes en prime ! Malick Gomina mon Directeur de Publication d’alors a sûrement déjà oublié ce jour où j’ai froissé l’égo d’Ousmane Batoko, alors ministre du Travail sous le Président Mathieu Kérékou, en refusant de me lever pour saluer son entrée, alors que toute l’assistance le faisait dans l’une des salles de conférence de l’ancien INFOSEC à Cotonou. Je couvrais un séminaire-atelier pour le journal, et je pensais, comme me l’avaient enseigné mes aînés, qu’un journaliste ne doit pas applaudir les organisateurs d’un événement qu’il couvre.
C’est le lieu de rendre un hommage chaleureux à mes aînés : Clément ADECHIAN, Sabin Loumèdjinon, Distel AMOUSSOU, Alexis AZONWAKIN, Florian GBAGUIDI, Basile TCHIBOZO, Brice HOUSSOU, Blaise VIWAMI, Feus Léandre ADOMOU et Alain Z. Adoun, avec une mention spéciale à Dr. Malick Séibou Gomina, dont le talent a fait de Fraternité une entreprise de presse résiliente et innovante dans un contexte où cela n’était pas évident.
La contribution de Fraternité à l’information et à la culture au Bénin est inestimable, et je suis fier d’avoir été formé dans cette rédaction. En célébrant ce quart de siècle, je souhaite à la jeune génération encore de nombreuses années de succès, d’innovation et d’impact positif sur notre société.
Joyeux anniversaire et que l’avenir nous réserve encore de belles histoires à raconter et des succès à partager.
Avec toute ma gratitude et mon affection.