Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a tenu son point de presse hebdomadaire le vendredi 20 juin 2025 au siège du quotidien. Parmi les sujets abordés, figure la gestion des marchés, des loyers des stands dans les nouveaux marchés.
Géraude KPODONOU (Stag)

Dans les nouveaux marchés construits, les vendeurs doivent s’acquitter d’un paiement journalier de 600 francs CFA, soit 18 600 francs par mois. Selon Wilfried Léandre Houngbédji, ces tarifs sont raisonnables au regard des infrastructures mises à disposition. Il a révélé que, contrairement aux rumeurs, « depuis près d’un an, les utilisateurs des stands de vente n’ont encore rien payé ». Cela montre la volonté de l’État d’accompagner les commerçants, a-t-il laissé entendre. « Les vendeurs sont satisfaits du loyer qui reste abordable et accessible à tous », a-t-il insisté avant de préciser que ces contributions permettront d’entretenir les marchés. L’État, de son côté, « continue de jouer sa partition pour que l’infrastructure soit maintenue en bon état et rende les services attendus à ses occupants ».
Des “fuites d’eau”
Interpellé sur les images de fuites d’eau et d’inondations dans certains marchés modernes, Wilfried Léandre Houngbédji a tenu à clarifier la situation. « Ce ne sont pas des fuites en tant que tel. L’architecture a été pensée avec un système d’aération naturelle. Il n’y a donc pas de fermeture totale. En fonction de la direction et de la force du vent, il peut arriver que l’eau entre. C’est sûr », a-t-il expliqué. Selon ce dernier, cette conception vise à favoriser une meilleure ventilation des espaces commerciaux, quitte à ce que des infiltrations d’eau surviennent exceptionnellement en saison pluvieuse.
Gestion des marchés
Abordant la question de la gouvernance des marchés, le porte-parole a assuré que les communes ne sont pas exclues de leur gestion. « Il existe plusieurs comités impliquant différents acteurs, y compris les municipalités. La manière de gérer peut différer, mais étant donné que les marchés sont sur le territoire des communes, leur implication est naturelle et légitime », a-t-il ajouté.