Tout juste sacré champion d’Europe WBC de Muaythaï en super-légers, Juliano Anago alias Mowgli est rentré jeudi soir à Cotonou. Accueilli chaleureusement par sa famille et ses proches, le boxeur franco-béninois entend profiter de son séjour de douze jours pour lancer plusieurs projets sportifs sur sa terre natale.
Il est 20h45 ce jeudi 12 juin 2025 ! Juliano Panago Diogo foule à nouveau le sol de Cotonou à l’aéroport international Bernardin Cardinal Gantin. Le champion d’Europe WBC de Muaythaï est accueilli dans une ambiance conviviale par sa famille, ses amis et quelques fidèles supporters. Visiblement ému, le combattant a tenu à partager sa joie. « Merci beaucoup pour cet accueil. Je suis très heureux de revenir chez moi, sur mes terres. Le voyage s’est très bien passé », confie-t-il. Quelques semaines après son sacre face au Portugais Diogo Martins lors de la DTMS Fight Night à Couzeix (France), Juliano Anago revient non seulement auréolé d’un titre prestigieux, mais surtout animé d’une volonté ferme de poser les bases d’un développement structuré du Muaythaï au Bénin. « Ce séjour va être court, seulement douze jours, mais très mouvementé. J’ai beaucoup de rencontres à faire, de projets à enclencher », déclare-t-il.
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En effet, parmi les initiatives évoquées, il y a la création d’une fédération plus solide, l’organisation de galas professionnels, et l’ouverture d’une salle d’entraînement en partenariat avec le ministère des Sports et un membre influent de la présidence. « Je veux renforcer le lien entre le Bénin et la France à travers le sport. Mon ambition, c’est de développer mon pays à travers ce que je sais faire de mieux ».Questionné sur les réseaux qu’il compte mobiliser, le champion reste discret. « J’ai beaucoup de contacts ici, dans le milieu sportif, dans les arts martiaux, et aussi au sein du gouvernement. Ce sont des discussions qui restent confidentielles pour l’instant, mais les choses vont bouger ».
Heureux de retrouver les siens, il conclut simplement. « C’est un vrai bonheur. Je suis de retour chez moi, et ça, c’est une victoire aussi. »
Ange M’poli M’TOAMA
