Je suis très heureux, j’ai de très belles impressions sur Fraternité. Je reste convaincu qu’il fait partie des grands médias du Bénin. Aujourd’hui, le travail qui se fait est à saluer avec une équipe assez dynamique.Dans le développement de la presse ,nous avons vu des moments de gloire , où Fraternité avait une très grande puissance et agissait beaucoup.Cette influence a baissé un peu ,ces dernières années. Mais il reste quand même, dans l’écosystème, un média appréciable avec beaucoup d’efforts. Et je pense que c’est à encourager. Notamment la presse écrite, qui travaille encore avec un certain nombre de tirages. Cela devient rare maintenant, surtout que tout le monde est dans la mutation numérique. Pour nous, il est important d’encourager cela.
C’est le genre d’organe de presse qui croit que la presse écrite ne doit pas disparaître et se bat pour la redynamiser. Le journal doit être soutenu, et comme je l’ai dit, l’information c’est du domaine public, et puis c’est un droit constitutionnel. On ne peut pas laisser tout l’investissement d’un média à un seul promoteur, à un individu. On a vraiment besoin de l’accompagnement de toutes les structures publiques comme privées, capables donc d’aider nos dirigeants et d’aider la population à avoir une information vraie.