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Aimons-nous Dieu ou les vacances ?

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Le long week-end écoulé, ce sont deux fêtes religieuses doublées d’une fête identitaire qui ont créé les conditions d’un repos sabbatique attendu avec impatience depuis le début de l’année civile. Pas pour des raisons bibliques. Nous avons tous, avec joie et comme il sied, paralysé l’administration et gelé le fonctionnement de l’Etat, au nom de Dieu. Mais Dieu a-t-il des raisons d’être fier de ses enfants, lorsqu’ils multiplient les prétextes pour se reposer en son nom au lieu de travailler à améliorer leurs conditions de vie tel qu’il l’a recommandé? Que pourrait-il bien penser de ses enfants, de ces partisans de moindre effort, de ces feignants qui, pour les besoins d’une cause largement discutable, ont créé une quinzaine de jours fériés dans l’année pour débrayer au nom de la religion? Ne sommes-nous pas, à la fin, semblables à des fumeurs d’opium comme le pensent d’autres enfants de Dieu ? Dieu n’attend pas d’être glorifié juste pour la forme. D’ailleurs, il enseigne que quiconque se réclame vraiment de lui, doit cesser de croire aux mirages. C’est l’Homme lui-même qui s’acharne à produire des miracles par le travail, pour ensuite attribuer à Dieu, tout le mérite des magnifiques œuvres qu’il a accomplies. La vérité si je mens.

Anicet

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