À partir du 9 juin 2025, les ressortissants de sept pays africains, dont le Tchad, la RDC et l’Érythrée, seront interdits d’entrée aux États-Unis. Une mesure controversée prise par Donald Trump pour « protéger » le pays de potentielles menaces terroristes.
Dans un décret rendu public le 4 juin par la Maison Blanche, Donald Trump a annoncé l’interdiction d’entrée aux États-Unis pour les ressortissants de douze pays, dont sept sont africains. La mesure, qui prendra effet le 9 juin, vise spécifiquement le Tchad, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, la Libye, la Somalie et le Soudan. À l’instar de ces pays africains, il y a le Yémen, Haïti, l’Iran, la Birmanie et l’Afghanistan qui sont également visés par la mesure. Elle marque le retour d’une politique migratoire radicale, déjà vue lors du premier mandat du président républicain.
La justification officielle repose sur une attaque survenue récemment dans le Colorado, où un homme aurait lancé des engins incendiaires lors d’une marche en soutien aux otages israéliens à Gaza. Donald Trump a souligné que l’assaillant se trouvait sur le territoire américain de manière « illégale », appelant à une « tolérance zéro » en matière migratoire.
Les ressortissants de ces pays ne pourront plus obtenir de visas pour les États-Unis, même à des fins de tourisme, d’affaires ou de regroupement familial. Pour la Maison Blanche, il s’agit de bloquer l’accès à des individus susceptibles de représenter un “danger sécuritaire” pour le territoire américain.
L’ancien travel ban de 2017, déjà dirigé en partie contre des pays africains comme le Soudan et la Libye, avait été suspendu par l’administration Biden.