La deuxième session ordinaire d’un certain parti de l’opposition a révélé au grand jour les maladies génétiques et incurables dont souffrent nos formations politiques. Écarts de comportement, tentative de déstabilisation, actes d’insubordination, manquements graves… Les prétextes n’ont pas manqué pour suspendre d’éminents membres dudit parti sur lesquels plane l’ombre de la radiation dans les prochaines semaines. S’ensuivront des démissions pour ne pas perdre la face et donner aux adversaires, le plaisir de l’initiative. Ce cliché, vieux comme la démocratie béninoise, résiste à la réforme du système partisan. Car à la fin, il n’y a qu’un motif réel à ces typhons qui ne font que commencer et qui toucheront la totalité des partis / la guerre deS positionnements dans la perspective des prochaines élections. Henri Ford a pourtant Indiqué le défi majeur à relever par les partis politiques pour la réussite de cette réforme : “ Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est une réussite”. Une gageure.
Anicet