La Commission électorale nationale autonome (CENA) a officiellement publié le chronogramme des élections générales de 2026. Les Béninois sont appelés aux urnes en janvier pour les législatives et en avril pour l’élection présidentielle. Un calendrier serré, mais clair, qui donne le top de la bataille électorale.

Les grandes manœuvres politiques peuvent commencer. La CENA a rendu public, le 15 avril 2025, le chronogramme des scrutins majeurs de 2026. Les élections législatives et communales se tiendront le dimanche 11 janvier, tandis que le premier tour de l’élection présidentielle est prévu pour le 12 avril. Un second tour, si nécessaire, aura lieu le 10 mai. Dans les détails, l’institution en charge de l’organisation électorale prévoit 59 étapes pour les scrutins législatifs et communaux, contre 38 pour la présidentielle. Le dépôt des candidatures pour la présidentielle devra impérativement être effectué avant le 11 octobre 2025, conformément à la loi électorale récemment révisée. Les listes pour les législatives devront être déposées au plus tard le 10 novembre, et celles pour les communales le 6 novembre.
L’annonce du calendrier électoral clarifie l’horizon politique et juridique pour les partis et les potentiels candidats. Elle intervient dans un contexte marqué par des réformes du Code électoral, adoptées début 2024, qui redéfinissent notamment les conditions de participation, les délais de campagne et les modalités de financement. Pour de nombreux observateurs, ce chronogramme précoce permet aux acteurs politiques de mieux s’organiser, mais suscite aussi des interrogations sur la capacité de la CENA à respecter l’ensemble des étapes sans heurts logistiques ou contestations.
Alors que les alliances politiques se dessinent et que la course aux parrainages est déjà engagée dans les coulisses, le calendrier désormais connu impose aux états-majors politiques un compte à rebours strict. Le peuple béninois, lui, aura l’occasion de se prononcer sur l’avenir institutionnel et politique du pays, dans ce qui s’annonce déjà comme une année électorale chargée.