En vue de garantir un processus électoral transparent et inclusif en 2026, la Commission Électorale Nationale Autonome (Cena) et l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (Anip) renforcent leur collaboration. Une séance de travail s’est tenue ce lundi 14 avril pour aborder les enjeux techniques liés à la Liste Électorale Informatisée (LEI).
C’est dans la salle d’audience de la Cena, à Cotonou, que le président de l’institution, Sacca Lafia a reçu le Directeur Général de l’Anip, Aristide Adjinacou. Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs des élections générales de 2026, a permis aux deux structures de faire le point sur plusieurs aspects liés à la Liste Électorale Informatisée (LEI) et aux données statistiques indispensables à la bonne organisation du scrutin.
A l’occasion, les échanges ont porté sur une série de points cruciaux, notamment la création de nouveaux centres de vote à la demande des populations, l’arrimage efficace des électeurs aux centres existants, la structuration et la présentation des listes électorales et des listes d’émargement par poste de vote, la fourniture de statistiques détaillées sur la LEI, le découpage technique des arrondissements vastes ou comptant plus de cent postes de vote, le format de transmission de la LEI et des statistiques y afférentes à la Cena et d’autres besoins spécifiques formulés par l’institution électorale. Ces préoccupations, au cœur du dispositif électoral, visent à optimiser la transparence, la lisibilité et l’accessibilité des données électorales.
Le Directeur Général de l’Anip, tout en apportant des précisions sur les mécanismes en cours, a rassuré la CENA sur l’engagement de son institution à respecter les délais et les exigences du Code électoral. En vertu de l’article 17 de cette législation, l’Anip doit transmettre à la Cena les statistiques relatives à la LEI 180 jours avant la date du scrutin, et la liste électorale informatisée au plus tard 60 jours avant celui-ci.
En consolidant leur collaboration, la Cena et l’Anip posent les bases d’un processus électoral apaisé, transparent et conforme aux standards démocratiques. Cette concertation, la première d’une série d’échanges techniques à venir, marque une volonté partagée de professionnaliser davantage l’organisation des scrutins au Bénin. À moins d’un an du prochain rendez-vous électoral, la qualité du fichier électoral reste l’un des enjeux majeurs pour garantir la crédibilité du scrutin de 2026.
