Fractures, lésions, enfoncement, écrasement, putréfaction, mort… Au rythme d’un lexique macabre et de révélations funestes, le procès du compatriote disparu le 17 août 2010, dont le corps a été enterré et exhumé à Womey, se poursuit, glaçant et surréaliste. Une évolution irréfragable semble cependant se confirmer. Les résultats de tests ADN effectués sur le corps sont positifs à 99,99%. Autant dire que la mort de Pierre Urbain Dangnivo est désormais établie et même certaine. Gageons que ses parents, à la lumière de cette clarification, feront enfin leur deuil et trouveront la force de tourner la funeste page de ce dramatique feuilleton. Il est cependant nécessaire de trouver les coupables et de confondre les personnes qui auraient demandé à Codjo Alofa alias Cossi, d’endosser la responsabilité de ce crime odieux. Il importe surtout de découvrir les raisons de leur démarche. C’est à cette seule condition que justice sera rendue. Mais à quel prix ? La justice, parfois, peut revêtir un étrange manteau…
Anicet