Expositions d’art contemporain, concerts, danses, théâtre, mode, cinéma et un grand marché “Tokp’Arts” qui s’anime avec plus de 500 exposants… L’esplanade du Palais des Congrès de Cotonou est transformée en un petit village où se mêlent et s’entremêlent plusieurs festivaliers. Cet espace devenu l’épicentre de la valorisation de la culture africaine, focalise désormais les regards. Ceci grâce à la troisième édition du Festival International des Arts du Bénin (FINAB) qui bat son plein grâce à l’ingéniosité du groupe Empire. Soutenu par Canal+ Bénin, ce grand marché des arts s’animera pendant 10 jours. Le lancement de l’édition 3 du FINAB a été fait le vendredi dernier par Jean-Michel Abimbibola, ministre du tourisme, de la culture et des arts. “L’art, c’est ce fil invisible qui relie les âmes. Il est l’espace privilégié pour célébrer la beauté et partager les émotions qu’il secrète. Le Bénin, terre d’histoires, de mémoires et de trésors créatifs, a toujours été un carrefour où se crois tradition et modernité. Chaque note de musique, chaque coup de pinceau, chaque mouvement ou chaque pas de danse résonnent comme un écho de notre identité. Devant cette évidence, le Finab représente le miroir de la dynamique créatrice qui témoigne de la volonté collective de positionner notre pays comme un pôle incontournable de la culture africaine”, a-t-il précisé.
Pour Ulrich Adjovi, président du groupe Empire et organisateur du FINAB, cette initiative a été prise pour mieux promouvoir la destination bénin. “le Bénin est riche de sa culture, mais il est resté longtemps à l’ombre des grandes destinations touristiques africaines. Aujourd’hui, la tendance a changé. Grâce aux efforts du gouvernement, notre pays figure fièrement parmi les meilleures destinations au monde”, a-t-il indiqué.
Ayant pour thème «Tisser les liens, le narratif africain à travers les arts », FINAB édition 2025 explore non seulement la manière dont l’Afrique se raconte, mais permet aux Africains de tisser des liens professionnels pour le partage des expériences. “le Festival international des arts du Bénin, né il y a trois ans, s’étoffe à chaque édition et est devenu un rendez-vous incontournable des saisons artistiques et culturelles de l’Afrique. Par sa régularité, sa structuration et sa programmation, il offre une scène où les créateurs, venus de tous horizons, côtoient leurs homologues béninois. C’est une opportunité pour nos artistes de rencontrer des talents venus d’ailleurs, de confronter leurs expériences et d’en tirer profit, car ces rencontres sont sur le terreau d’un véritable partage de savoir et de savoir-faire”, a fait savoir le ministre du tourisme, de la culture et des arts.
Pour faire vivre les merveilles de la culture et des arts au maximum de Béninois, le FINAB 2025 a été décentralisé. Certaines activités seront organisées à Ouidah et à Porto-Novo. “Cette décentralisation vise à mieux animer nos territoires et à mettre en valeur le patrimoine culturel de nos villes”, a expliqué Jean-Michel Abimbola.
