S’il y a un motif de fierté particulière pour tout Béninois par ces temps de célébration de nos rites et valeurs ancestrales, c’est incontestablement le magnifique spectacle qui s’offre au regard du visiteur de la cité de Kpassè. Les rues défoncées, les murs lézardés, les places publiques broussailleuses et les masures affligeantes ont été réfectionnés. On découvre avec enchantement, la beauté des routes modernes, l’éclairage public rutilant, la modernité des sites et infrastructures érigés, spécialement la porte du non-retour, la route de l’esclave, le musée, les différents temples et la splendide arène du Vodun. C’est que Ouidah a bien changé et en si peu de temps. À telle enseigne qu’une vieille commentatrice qui n’en croyait pas ses yeux larmoyants et chassieux, a remis au goût du jour, un célèbre adage des années 1990 : « Nou bi yôyô Gléxwé yôyô ! »
Anicet