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3ème sommet mondial sur l’Océan : le Bénin représenté par son Président et le ministre des affaires étrangères

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Ce lundi 09 juin 2025 s’est ouverte sur le port de Nice, en France, la troisième édition du sommet mondial sur les océans (Unoc-3), organisée conjointement par la France et le Costa Rica. Compte tenu des enjeux d’une telle conférence, de nombreux pays sont annoncés pour rejoindre le processus de la mise en œuvre du Traité sur la haute mer. Les Etats africains particulièrement ne sont pas restés en marge des engagements.

Michèl GUEDENON

63 chefs d’État et de gouvernement, principalement venus d’Amérique latine, du Pacifique, mais aussi d’Afrique, sont attendus au sommet mondial sur l’Océan (Unoc-3) débuté ce lundi 09 juin à Nice. L’objectif de cette conférence n’est pas seulement de parler des océans, mais bien de « l’océan mondial » comme entité unique. L’ambition, à la fois juridique, environnementale et économique, est de réunir un grand effectif de pays, 60 au moins, pour ratifier l’exécution du traité sur la haute mer. Ce faisant, les pays s’engagent à protéger l’Océan mondial à travers la lutte efficace contre les pratiques officieuses constatées dans l’exploitation des ressources halieutiques. Au nombre des pays ayant manifesté leur intérêt pour ce traité, figurent des Etats africains dont le Bénin, le Sénégal, la Mauritanie et l’Afrique du Sud, tous décidés à limiter les dégâts de l’usage inapproprié des eaux mondiales. A l’issue de ce sommet, ces pays africains pourraient bénéficier de financements et d’accompagnement technique dont ils ont besoin pour mieux protéger l’Océan. Ce cadre de réflexions permettra de trouver des solutions adaptées à l’impact de l’augmentation des usines et des retombées de leurs activités sur l’environnement, donc des eaux. La pollution marine causée par les déchets plastiques, dont les risques sont plus élevés en Afrique, pourrait également constituer l’un des points de discussion entre les différentes nations.

Unoc-3 représente une étape cruciale pour l’avenir de l’océan et des populations qui en dépendent. Au-delà des grandes annonces, ce sont des mesures concrètes et solidaires qui sont attendues, notamment pour les États africains, dont la résilience dépendra largement du soutien international, surtout dans ce contexte du protectionnisme américain. Sur les rivages d’Afrique comme ailleurs, l’urgence n’est plus à démontrer : il est temps d’agir pour préserver ce bien commun planétaire. Les chefs d’État africains n’ignorent pas les objectifs de ce sommet et les opportunités qui peuvent en découler en faveur du climat national. C’est le cas du président du Bénin, Patrice Talon qui s’est rendu à l’ouverture du Sommet en compagnie du ministre des affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari. Un geste qui témoigne de la volonté du gouvernement de développer le Bénin sans impacter négativement l’environnement.

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