Le Conseil Économique et Social (CES) a ouvert ce mardi 25 mars 2025 les travaux de sa deuxième session extraordinaire de l’année. Présidée par Conrad Gbaguidi , cette session s’annonce déterminante pour l’avenir de l’institution.Elle s’est placée sous le double thème de la modernisation et de l’adaptation aux défis socio-économiques actuels.

Jéconias ADANLE(stag)
Dans son discours inaugural, Conrad Gbaguidi a rappelé le contexte qui est l’adoption en juillet 2024, d’une nouvelle loi organique réformant le CES. Une avancée saluée comme un signal fort de l’exécutif. « Cette réforme incarne la volonté du président Patrice Talon de faire du CES un pilier incontournable des politiques de développement au bénéfice des Béninois », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’une « refonte méthodique » pour répondre aux attentes accrues envers l’institution. Au programme de cette session figure en tête la révision de deux documents-clés, le règlement intérieur et le règlement financier du CES. Les membres devront adapter ces textes aux nouvelles missions élargies par la loi organique, avec pour objectif affiché une « plus grande efficacité opérationnelle ». Les propositions finalisées seront soumises à validation d’ici la fin de la session. Autre temps fort des débats, l’examen de la loi sur le cadre juridique des chefferies traditionnelles, récemment adoptée par l’Assemblée nationale. Le président du CES a salué cette initiative gouvernementale, y voyant un moyen de « redynamiser le rôle historique des chefs traditionnels » tout en les intégrant davantage « dans la préservation du vivre-ensemble et la résolution des conflits communautaires ». Concluant son allocution sur une note solennelle, Conrad Gbaguidi a exhorté les membres à « privilégier le dialogue et la synergie » lors des travaux. « C’est par notre cohésion que nous relèverons les défis de cette transition institutionnelle », a-t-il insisté, rappelant que les conclusions du CES alimenteront les prochaines réformes socio-économiques du Bénin.