À l’issue du deuxième jour du conclave, de la fumée blanche s’est échappée de la cheminée de la chapelle Sixtine jeudi 8 mai, signe que les cardinaux ont élu un nouveau pape. Selon l’annonce du protocardinal Dominique Mamberti, le cardinal américain Robert Francis Prevost devient le pape Léon XIV, en succédant à François, décédé le 21 avril. Le nouveau pape devient le premier pontife issu des États-Unis.

17h27: Léon XIV lance un « appel de paix » à « tous les peuples » et à une Église « ouverte à tous »
Le désormais nouveau pape, Léon XIV, a prononcé son premier discours, d’abord en italien, mais également en espagnol, dans une salutation notamment au Pérou, où il a beaucoup œuvré.
17h24: Le nouveau pape, Léon XIV, apparaît devant la foule assemblée place Saint-Pierre
Après son annonce, l’Américain Robert Prevost a salué la foule après son annonce, désormais en tant que pape Léon XIV. La foule a clamé « vive le pape ».
17h15: Le cardinal américain Robert Prevost est le nouveau pape, au nom de Léon XIV
Le cardinal américain Robert Francis Prevost, d’origine italo-américaine, est devenu le premier pape américain. Selon le protocardinal français Dominique Mamberti, il prend le nom de Léon XIV.
Natif de Chicago, ce proche collaborateur de François, discret et réservé, a la réputation au sein de la Curie, le gouvernement du Vatican, d’être un modéré capable de concilier des points de vue divergents. Il a passé la majeure partie de sa carrière comme missionnaire au Pérou avant de devenir cardinal en 2023. Il a donné peu d’interviews aux médias et parle rarement en public. Le nouveau souverain pontife, 267ème pape de l’Église catholique, devant la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre.
16h55: Une attente qui dure d’habitude entre une et deux heures
Si l’on considère les deux conclaves précédents (2005 et 2013), le délai entre le signal de fumée et le « Habemus Papam » peut durer entre une et deux heures. Cet écart était d’une heure et 53 minutes en 2005, lorsque Benoît XVI a été élu, et d’une heure et 6 minutes en 2013, lorsque le pape François a été choisi.
Pour Ségolène, une fidèle rencontrée place Saint-Pierre par Nicolas Rocca, notre envoyé spéciale sur place, la première chose à laquelle elle pense suite à l’élection du nouveau pape, « c’est cette énorme charge qui lui tombe sur les épaules », dit-elle.
Je pense à l’après-midi qu’il a dû vivre en voyant son nom qui sortait, ce qui a dû se passer dans son cœur […] se dire la stature qu’il est en train de prendre d’un diocèse à la Terre entière parce que catholique veut dire universel, donc dans le monde entier. C’est tout ça qui m’émeut et qui me vient à l’esprit.