Les bénéficiaires du Projet transfrontalier d’appui au renforcement de la sécurité communautaire, à la gestion et la prévention des conflits liés à la transhumance et la gestion des ressources naturelles (Bénin-Niger) des communes de Kandi et de Karimama ont désormais les matériels et équipements nécessaires pour leur épanouissement. Constitués de tricycles, moulins, pousse-pousse, houes pulvérisateurs…, ces matériels ont officiellement été remis le lundi 03 février dernier à la mairie de Karimama. Ravis de cette réception qui leur permettra de booster leurs activités, les bénéficiaires ont promis d’en faire bon usage afin d’en recevoir davantage.
ANSANOU Alifari, Arrondissement de Bogo Bogo : «…c’est un puits intarissable qu’on nous a creusé avec ce matériel»
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D’abord, il faut dire que c’est depuis l’année passée que nous avons commencé à travailler avec le projet. On a constaté que dans le domaine de paix, cela nous a apporté une contribution importante : la cohésion sociale. En effet, nous tous qui travaillons dans le projet, nous sommes devenus véritablement des frères, quel que soit le village de provenance. C’est seulement les langues qui diffèrent, mais le reste, nous sommes unis. Ensuite, le projet vient de nous donner du matériel pour les activités génératrices de revenus. Nous sommes très contents de cet appui parce que depuis que nous sommes dans la commune de Karimama, c’est pour la première fois qu’on a vu un appui du genre. Franchement, le matériel qu’on nous a apporté est conforme à nos activités d’ici. Nous pouvons dire que c’est un puits intarissable qu’on nous a creusé avec ce matériel, car si nous nous mettons au travail, je crois que nous allons dire au revoir à la pauvreté. Nous tenons à dire merci à l’équipe du projet, aux autorités locales. Nous prions pour que ce projet s’élargisse dans les autres villages. Nous prions pour que les collègues fassent un bon usage du matériel. Ce n’est pas du petit matériel.
Issiakou Waliyatou, productrice et transformatrice d’arachide : «Il nous revient de bien utiliser le matériel pour que d’autres personnes puissent bénéficier de ce projet»
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Je remercie la commune de Karimama, le personnel du projet pour tout ce qu’ils nous ont fait dans le cadre de ce projet. Dans la commune de Karimama, nous manquons véritablement de moyens pour mener des activités. Depuis l’année passée que nous avons commencé les activités avec le projet, on arrive maintenant à soutenir nos maris dans les petits financements et nos enfants vont à l’école. Auparavant, les femmes se déplaçaient pour aller dans une autre campagne pour aller chercher des revenus. Mais depuis l’année passée, on reste dans le même village. On trouve à faire. Moi, je les remercie beaucoup. Aujourd’hui, ils nous ont amené du matériel. Je crois que c’est parti pour qu’on sorte vraiment de la précarité. Il nous revient de bien utiliser le matériel pour que d’autres personnes puissent bénéficier de ce projet.
ANTI Aïcha, productrice et transformatrice de riz : «Avec ce matériel nous allons accroître notre production»
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Nous disons merci au projet. Ce qu’on n’a jamais vu, c’est cela qu’on vient de voir maintenant. Avant, on n’avait pas de quoi acheter de savon. Mais aujourd’hui, chacun se débrouille. On arrive à assurer nos besoins. En absence de nos maris, on arrive maintenant à faire quelque chose avant leur arrivée. Grâce au projet, dans nos villages, c’est la propreté. Partout c’était les déchets ; mais grâce aux activités communautaires, on a pu entretenir nos villages. Grâce au projet, on a fait des champs de riz. Nous sommes très contents du projet parce qu’on a pu améliorer nos revenus. Nous sommes encore très contents par rapport au matériel reçu. Il y a eu les pioches, les brouettes, les décortiqueuses, les pousse- pousse, les tricycles, les moulins. Je ne peux pas tout citer. Nous, nous n’avions jamais vu de moulin pour le riz. Mais aujourd’hui, on a cela. C’est très bien. Avec ce matériel nous allons accroitre notre production. Nous sommes ravis.
HYMA Zouhéra Zibo, productrice et transformatrice d’arachide : «Je constate avec une grande joie qu’ils nous ont apporté beaucoup de matériels»
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Le projet a réussi à faire de tous les bénéficiaires des gens appartenant à la même famille. C’est très important la paix que cela nous a apportée. Il faut avouer qu’on n’était pas unis. Mais aujourd’hui, grâce au projet, quand tu vois même ton collègue bénéficiaire d’un autre village, c’est comme ton frère de sang, c’est comme ton frère biologique. On est désormais ensemble pour des événements comme les fêtes, les baptêmes, les mariages et autres.
Il y a un moment, nous avions demandé au projet que nous voulons commencer par cultiver l’arachide. Je constate avec une grande joie qu’ils nous ont apporté beaucoup de matériels. Vraiment merci. C’est vrai que ce n’est pas encore la saison pluvieuse, mais nous avons déjà préparé le terrain pour pouvoir cultiver cette arachide et nous attendions. Nous sommes très contents. On a eu tout ce qu’il faut : les houes, pelles, râteaux, pioche, tricycle, moto pompe, pulvérisateurs, les bottes, les tonneaux, marmites. Avant la saison des pluies, nous allons commencer la production et la transformation de l’arachide en galette et en huile avec le peu d’arachide qu’on avait de la saison passée. Pour finir nous disons merci au projet car non seulement cela nous a apporté la paix, mais aussi cela nous a ôté de la pauvreté. Aujourd’hui, avec les activités que nous menons, on trouve un peu de ressources pour faire face à nos besoins et le matériel qui est venu nous permettra d’accroitre ces revenus.
GADO Adama, productrice et transformatrice de maïs : «Nous promettons de faire un bon usage du matériel»
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Moi, je suis du village de Garbay Koara. La saleté qu’il y avait là-bas était trop. Mais grâce au projet, Garbay Koara est devenu propre. Aussi grâce au projet, les gens qui ne s’entendaient pas s’entendent correctement de nos jours. Nous notons déjà que le projet nous a apporté la paix. Avant, dans nos villages, c’était la pauvreté. Mais aujourd’hui, nous disons merci à Dieu. Ce projet nous a apporté beaucoup d’avantages parce qu’entre temps, il y a des gens qui n’avaient pas un coq à la maison, mais aujourd’hui, grâce au projet, ils ont des cabris, des chèvres… Nous sommes très contents et nous disons merci infiniment au projet. On n’a encore jamais vu un tel projet dans la commune. Nous promettons de faire un bon usage du matériel et de mener effectivement les activités qu’on a choisies.
BIO Cherifath, Maraîchère à Malanville : «…nous sommes très contents parce que cela va nous aider à davantage travailler»
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On a bénéficié des instruments comme Tricycle, moto pompe, des brouettes, des binettes, nous sommes très contents parce que cela va nous aider à davantage travailler, à bien produire en quantité, ce qui va nous amener de bonnes choses dans notre vie. On remercie tout le monde, le PNUD, le Gouvernement, les partenaires, nos encadreurs.
DAGARA Zoubérou, producteur de riz à Malanville : «Je tiens d’abord à dire merci au projet pour l’appui en matériel»
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Je tiens d’abord à dire merci au projet pour l’appui en matériel. Sans le matériel, on ne peut pas bien travailler. Nous avons reçu beaucoup de choses très utiles pour nos activités. Par exemple, il y a eu entre autres de tricycle. Ce qui est très important pour le transport du riz. Je demande que le projet continue de nous suivre pour que l’activité soit faite et aussi de nous aider pour le financement pour avoir par exemple de l’engrais. Cela va nous permettre quand même de continuer à gagner notre vie. Mais on sait que ça doit aller, car déjà avec les activités HIMO, on voit un changement.