Au Niger, les relations se tendent entre les autorités et les investisseurs chinois. Selon la presse locale, trois dirigeants de sociétés pétrolières chinoises ont été expulsés jeudi 13 mars. Le gouvernement avait déjà retiré en début de mois sa licence à un hôtel de luxe chinois, dans un contexte de pénurie d’essence en plein ramadan.

La raffinerie de Zinder, la seule du Niger, gérée par la société chinoise Soraz, est particulièrement visée par les autorités de Niamey puisque ses quatre comptes ont été saisis après un redressement fiscal.
Le directeur général de la Soraz fait partie des trois cadres chinois qui avaient selon la presse locale 48h pour quitter le pays, aux côtés du dirigeant de la CNPC la société chinoise qui extrait le pétrole au Niger, et de celui de Wapco, la compagnie chinoise qui gère l’oléoduc pour exporter le brut nigérien.
Les autorités de Niamey avaient déjà retiré définitivement sa licence d’exploitation à l’hôtel Soluxe, au début du mois, justifiant leur décision dans leur arrêté par des « pratiques discriminatoires » de l’hôtel chinois, « l’interdiction abusive des autres nationalités », des travaux sans autorisation, et des déclarations erronées de nuitées pour le paiement des taxes.
Source : rfi