L’opposition politique au Bénin n’est pas une sinécure. Déçus et désappointés, ses membres, naguère quasiment arrogants, semblent avoir perdu de leur superbe. À travers une lecture désabusée, on a appris l’objet de leur courroux: le pouvoir les empêcherait de s’exprimer et, entre autres, un certain Maire d’une certaine commune aurait commis un crime de lèse-député, en interdisant ce qui ne devait être qu’une séance de reddition de comptes. Inacceptable. absolument inacceptable ! On croirait être revenu en 2015, quand un certain Maire d’une certaine commune avait été instruit pour empêcher par tous les moyens, un soutien inconditionnel de Patrice Talon, de dérouler sa campagne pour les législatives. On connaît la suite. Patrice Talon est devenu Président et son soutien, battu aux législatives, a fini par ravir la place du Maire zélé. Tout était bien qui finissait bien pour les hommes. Cependant, on l’observe à loisir, d’hier à aujourd’hui, les règles de démocratie sont demeurées équivoques et d’application subjective. Mais jusqu’à quand ?
Anicet