
Karim Oscar ANONRIN
Le siège de l’ONG Hope for Africa à Djègan-Daho à Porto-Novo a servi de cadre le dimanche 9 mars 2025 à une causerie-débat sur le thème : “Vies professionnelle et familiale : Comment atteindre l’équilibre”. Organisée par l’ONG Better Friendship in Actions (BeFri-Actions) en partenariat avec l’ONG Hope for Africa, cette causerie-débat a été l’occasion pour deux enseignantes avec chacune plusieurs années de vie professionnelle et familiale, de partager leurs expériences avec d’autres enseignantes invitées pour la circonstance. Il s’agit de Chantal Yéhouénou, Enseignante du secondaire et entrepreneure et de Paulette Okpeïcha, Enseignante du supérieur et Secrétaire générale de la Commission nationale béninoise pour l’UNESCO (CNBU). Tout s’est déroulé en présence de la Directrice Exécutive de l’ONG BeFri-Actions, Rosaline Ahounou et du Représentant permanent de l’ONG Hope For Africa au Bénin, Olori Adjannan Baba Oro Bernard Adjibodou, président de la Fédération des associations des cultes endogènes du Bénin (FACEB). Pour ce dernier, c’est un honneur pour l’ONG Hope for Africa d’accueillir cette causerie débat dans ses locaux ; une initiative qui, rappelons-le, s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes. Ensuite, il a laissé entendre que l’éducation de l’homme passant par la femme, il faut multiplier ces genres d’initiatives qui permettent aux femmes de s’exprimer et de partager leurs expériences avec d’autres femmes. Pour sa part, la Directrice Exécutive de l’ONG BeFri-Actions, Rosaline Ahounou, n’a pas caché son enthousiasme pour la tenue de l’évènement. Elle a surtout remercié tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à son organisation.
Des principes pour une vie à la fois professionnelle et familiale épanouie.
Sur le sujet proprement dit, les deux panélistes Chantal Yéhouénou et Paulette Okpeïcha auront été pratiquement unanimes sur les principes de base pour trouver l’équilibre en menant à la fois la vie professionnelle et la vie famille. Selon elles, tout est question d’organisation pour la femme si elle aspire à cet équilibre. Plus précisément pour la panéliste Paulette Okpeïcha, il faut déjà que la femme, quelle que soit la profession qu’elle exerce, accepte le fait qu’elle est une femme et non un homme. ‘’…Chaque être humain est particulier dans sa nature et dans son rôle dans la société. Si l’homme est considéré comme la couronne de la femme, il va de soi que la femme donne de la valeur à cette couronne. D’où son implication totale dans sa vie familiale…”, a dit Paulette Okpeïcha. La panéliste Chantal Yéhouéhou pour sa part, a déclaré que comme principes que la femme peut adopter pour atteindre l’équilibre dans sa vie professionnelle et sa vie familiale, il y a l’instauration d’une bonne communication au sein du cercle familial, la tolérance, l’implication de l’époux dans toute initiative que la femme prend, la confiance en soi, la bonne moralité. “…Il n’est pas question de confondre l’égalité entre la femme et l’homme en instaurant de la rébellion dans le foyer conjugal vis-à-vis de son conjoint. La femme ne doit pas outrepasser ses prérogatives au foyer…”, a dit Chantal Yéhouénou.