Député Abdoul Malik Seïbou (Bloc Républicain)
“Moi ce qui a retenu mon attention au-delà de ces points, c’est que le Chef de l’Etat a réaffirmé que le Bénin est au-dessus de tout. Le Bénin est au-dessus de chacun d’entre nous. Nous sommes préparés à ce qui doit changer et à ce qui ne doit pas être changé, c’est notre pays, le Bénin. Notre pays doit avancer quels que soient les prix à payer et c’est en réaffirmant cela que nous avons véritablement la chair de poule de l’entendre dire que ce qui a commencé en 2016 va se poursuivre pour le développement du Bénin. Quel Béninois n’est pas fier de voir les bonds que fait notre pays ? Quel Béninois n’est pas fier en venant ce matin à Porto-Novo, de circuler sur une double voie ? Quel Béninois n’est pas content quand on montre les images du Bénin ? Quel Béninois n’est pas content des progrès qui sont en cours ? Pourquoi s’arrêter en si bon chemin. ? Il faut poursuivre le développement pour que demain nos enfants soient fiers du pays qu’on leur aura laissé. Le Chef de l’Etat nous a donné beaucoup d’assurance que la dynamique doit se poursuivre. La dynamique de construction d’un Bénin, la dynamique d’une gouvernance moderne. Le développement, le Béninois est au cœur de cette dynamique…”
Député Sêdozan Jean-Claude Apithy, (UP le Renouveau)
“Le Chef de l’Etat, son Excellence Patrice Talon, vient de nous adresser un message sur l’état de la Nation. Ce que le président de la République a dit sur chaque secteur de développement de notre pays correspond à la vérité, en particulier dans les secteurs de l’éducation, de la santé, des infrastructures, de l’énergie, de l’eau, du social, pour ne citer que ceux-là. Mieux, le président Patrice Talon nous a donné un aperçu de ce qui se fera d’ici quelques mois, puisque nous sommes dans un processus, où chaque projet est bien mûri avant d’être lancé. A titre illustratif, le président Patrice Talon est revenu sur le programme de mise en œuvre de 30 lycées techniques agricoles, de 8 écoles de métiers dans les secteurs de l’énergie, du numérique, des bâtiments et travaux publics, de la menuiserie du bois et de l’aluminium, de l’eau et de l’assainissement, de la maintenance des véhicules et des équipements industriels, du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, de la mode et du textile ; le coût de tous ces projets porte sur un montant de 440 milliards Fcfa déjà mobilisés. En outre, le président de la République a rappelé que le gouvernement finance depuis quelques années déjà, la formation, sur place et à l’étranger, de plus de 700 nouveaux enseignants devant servir dans le sous-secteur des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, sans oublier le programme de recyclage et de perfectionnement qui est en cours de préparation à l’endroit des enseignants pour la rentrée scolaire 2026. Six lycées scientifiques et deux écoles normales supérieures scientifiques de référence internationale seront également construits. Le secteur de la santé a également fait l’objet d’une mention spéciale par le Chef de l’Etat avec l’ouverture, depuis quelques mois, du Centre Hospitalier International de Calavi, une infrastructure sanitaire de pointe à l’image de ce qu’on peut trouver dans les pays les plus avancés en matière de construction et de gestion d’hôpitaux. La politique du gouvernement pour la mise à disposition de l’eau potable aux populations en cette fin d’année 2024 est à 80% de taux de pénétration de la population contre 42% en 2016. Il s’agit là, d’une performance salutaire parce que l’eau est source de vie. Dans le secteur des infrastructures et particulièrement les infrastructures routières, le président Patrice Talon a dit que la route donne à manger aux Béninois et ce n’est pas faux. Rapprochez-vous de nos paysans qui avaient du mal à transporter leurs productions à cause de l’inexistence ou du mauvais état de certaines routes stratégiques. Aujourd’hui, la bonne qualité des routes, qui sont construites, est indéniable et il faut le reconnaître. Nous ne pouvons que nous réjouir de toutes ces réalisations du pouvoir en place. Malgré toutes ces bonnes performances, le président Patrice Talon a fait montre d’une grande humilité en reconnaissant que la lutte contre le terrorisme et la cherté de la vie restent des domaines dans lesquels les résultats ne lui donnent pas encore satisfaction. C’est la preuve qu’il est très soucieux du mieux-être de ses compatriotes. L’autre pan marquant du message du président Patrice Talon est la détermination manifeste de ce dernier à œuvrer de telle sorte que rien ne vienne hypothéquer les résultats obtenus. Comme il l’a si bien dit, depuis 2016, notre pays progresse grâce au travail et aux efforts de tous. Sans hésitation, il y a lieu de féliciter le président Patrice Talon pour le bilan qu’il a dressé.’’
Député Bonaventure Aké Natondé (UP le Renouveau)
“…Il a eu l’intelligence de commencer par là où il y a des défis à relever. Notre pays a encore des défis à relever à toutes les frontières Nord en matière de lutte contre le terrorisme et des défis à relever en matière de cherté de la vie qui érode le pouvoir d’achat de nos populations. Après cela, il a énuméré les différents secteurs dans lesquels nous avons engrangé beaucoup de succès. Ces succès sont là. Ceux qui ne les voient pas et ceux qui prétendent ne pas les voir sont certainement dans un sommeil intentionnel. Et c’est très difficile de réveiller quelqu’un qui ne dort pas. Tout le monde sait bien que notre pays le Bénin est en progression dans plusieurs domaines…”
Député Robert Gbian, (Bloc Républicain)
Deux aspects m’ont marqué dans le message du Chef de l’Etat sur l’état de la Nation. La première chose est l’humilité de l’homme lorsqu’il reconnait les domaines dans lesquels lui-même n’est pas encore satisfait. Il a cité la lutte contre le terrorisme au niveau des frontières Nord du pays malgré les investissements. Il a également parlé de la cherté de la vie et le faible pouvoir d’achat des populations malgré les mesures d’atténuation prises par le gouvernement. La deuxième chose qui m’a marqué est la fermeté dont il a fait montre pour désavouer ceux qui espèrent une compromission politique susceptible de remettre en cause tous les acquis depuis l’avènement du régime de la rupture avec tous les risques de replonger notre pays dans une mauvaise gouvernance du pays. Si je dois paraphraser le président Patrice Talon, je dirai qu’il n’est plus question de reculer. Nous devons continuer d’avancer (…) Le président de la République a raison de le dire puisque depuis que le pays est géré selon un programme d’action quinquennal, il n’y a plus de navigation à vue. Les différentes réformes entreprises et leur mise en œuvre ont contribué à rendre irréversible le processus de développement. Comme je disais tantôt, tous les secteurs de développement sont aujourd’hui positivement impactés. Mieux, sur le sujet, cette interrogation du Chef de l’Etat lorsqu’il dit, je cite : ‘’ Est-il réaliste que, venant de si loin, nous soyons déjà tous satisfaits de tout ?’’, devrait nous faire réfléchir. Par cette interrogation, on peut répondre que le développement d’une Nation ne se limite pas à un mandat présidentiel et que le plus important est d’avancer considérablement dans chaque secteur de développement. De 2016 à aujourd’hui, nul doute que le Bénin a beaucoup avancé dans le processus de son développement…’’
Député Eric Houndété (Les Démocrates)
“…Si le président n’observe pas que nous avons beaucoup de recul au niveau du taux d’achèvement scolaire, c’est qu’il ne fait pas attention. Il ne fait pas attention à la gestion du régime et il se satisfait de quelques immeubles, de quelques routes, du bling bling. Mais c’est déjà bien qu’il reconnaisse que la vie est chère. C’est déjà bien qu’il reconnaisse que nous avons faim. Mais ce que l’on doit regretter, c’est qu’il nous dise que nous venons de si loin qu’on n’a pas le droit de continuer de dire que nous avons faim parce qu’on ne peut pas régler notre problème. Au fait, c’est ce que j’ai noté dans le discours du président et je suis profondément désolé, attristé par cela…”
Députée Alidjanatou Saliou-Arêkpa (Bloc Républicain)
“Depuis l’avènement du régime de la rupture, le Chef de l’Etat, son Excellence le président Patrice Talon, nous a habitués à de la méthode dans la gestion de notre cher et beau pays le Bénin. Le message qu’il a prononcé ce vendredi 20 décembre 2024 sur l’état de la Nation, conformément aux dispositions de l’article 72 de la Constitution du 11 décembre 1990 telle que modifiée par la loi N°2019-40 du 07 novembre 2019 ne nous étonne guère, nous qui suivons de près ce que le président Patrice Talon réalise depuis plusieurs années dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’actions du gouvernement (PAG). Dans son message, au lieu de se mettre à égrener chaque réalisation dans chaque secteur, le président Patrice Talon nous a parlé des performances réalisées dans les différents secteurs avec un accent particulier mis sur ce qui est prévu et que certains croyaient qu’il ne ferait pas. Je voudrais particulièrement citer le secteur de l’éducation avec les différentes réformes qui y sont entreprises et le démarrage imminent du programme de mise en œuvre de 30 lycées techniques agricoles dans plusieurs localités du Bénin dont la Commune de Bassila, de 8 écoles de métiers dans les secteurs de l’énergie, du numérique, des bâtiments et travaux publics, de la menuiserie du bois et de l’aluminium, de l’eau et de l’assainissement, de la maintenance des véhicules et des équipements industriels, du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, de la mode et du textile; un programme dont le financement est d’ores et déjà bouclé après une longue période d’étude de faisabilité. Il s’agit sans aucun doute d’une grande opportunité pour la jeunesse béninoise en quête d’emploi parce que ce programme concrétise le rêve de tous de voir les formations en adéquation avec le marché de l’emploi. Au risque de répéter le Chef de l’Etat, je pourrai citer d’autres secteurs porteurs où le gouvernement fait d’énormes investissements pour définitivement placer notre pays sur les rails du développement. S’il y a autre chose qui m’a frappé dans le message du Chef de l’Etat sur l’état de la Nation ce vendredi 20 décembre 2024, c’est cet engagement du président Patrice Talon à aller au bout des réformes entreprises sans aucune compromission. Autrement dit, le président Patrice Talon, nous rappelle par ces dires que les différentes réformes engagées, qu’elles soient institutionnelles ou politiques ne visent que le développement de notre pays. Enfin, je voudrais inviter mes compatriotes à s’approprier le message du président de la République qui traduit la volonté d’un homme à guider les pas de ses compatriotes vers un amour de la patrie dans l’abnégation au travail pour l’intérêt supérieur de la Nation…”
Rachidi Gbadamassi, Ministre Conseiller à la défense et la sécurité
“Vous savez, la vérité est amère (…) C’est un discours qui retrace véritablement l’état de la Nation. Il a dit qu’on ne mange pas la route, mais la route fait manger. C’est trop fort ! Comme dans une dissertation, je leur demande de décoder ce que le président de la République vient de dire. Les gens qui ont les oreilles et qui ne veulent pas entendre. Les gens qui ont les yeux, mais qui ne veulent pas voir. De toutes les façons, on ne mange pas la route, mais la route fait manger les Béninoises et les Béninois. Il n’y a pas de développement sans le développement de la route. Ce discours, c’est un discours master…”
Député Kakpo Mahougnon (UP le Renouveau)
“…Le Chef de l’Etat a précisé que ce dynamisme qui caractérise désormais notre démocratie et qui fait avancer notre pays dépend de notre volonté d’aller de l’avant parce que tout développement provient des hommes. Mais lorsque ces hommes ne sont pas animés d’un état d’esprit qui va de l’avant, on ne peut jamais aller nulle part. C’est cette affirmation que vient faire le Chef de l’Etat pour confirmer ce que nous avons vu et ce que nous vivons depuis des années. Le Chef de l’Etat a fait le point des réalisations dans tous les secteurs et les choses avancent dans la plupart de ces secteurs. Il a surtout insisté à la fin sur le sous-secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. J’ai assumé la responsabilité de ce département ministériel et nous avions lancé la stratégie de développement de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Dans ce sous-secteur, nous ne pouvons que faire confiance au gouvernement parce que tout va comme cela a été prévu. Bientôt, nous aurons la réalisation des lycées techniques de même que les écoles professionnelles…”
Député Labiou Djibril Amadou, UP le Renouveau
“Le point qui m’a le plus marqué et qui m’a aussi fait plaisir, c’est la cité ministérielle et les cités administratives qui sont construites dans les chefs-lieux de départements. Cela nous permet de résoudre un grand problème qui minait notre gouvernement. Aujourd’hui, les ressources de l’Etat sont rationnellement utilisées. Ces cités qui sont construites vont permettre de régler le problème de décentralisation des services publiques. En tant que représentant du peuple, je sais qu’avant, il fallait que les populations viennent jusqu’à Cotonou pour régler certains besoins administratifs…”
Député Arouna Issiaka, Les Démocrates
“…On a senti une autosatisfaction dans le message du Chef de l’Etat. Pourtant, les faits sont là. Mais nous sommes bien heureux que sur certains aspects, le Chef de l’Etat ait reconnu que les résultats ne sont pas encore au rendez-vous : la cherté de la vie, les difficultés auxquelles nos populations sont confrontées. Lorsqu’on a décidé de briguer la magistrature suprême, c’est bien parce qu’on a envie d’apporter du meilleur aux populations béninoises. Il n’y a donc pas de mérite exceptionnel pour le Chef de l’Etat (…) Au niveau du parti Les Démocrates, nous sommes suffisamment clairs par rapport à certains sujets. Je pense qu’en tant que père de la Nation, compte tenu de ce qui se passe aujourd’hui comme bruit à gauche et à droite, relativement au Code électoral et aux autres problèmes politiques, je pense que le Chef de l’Etat devrait avoir un discours plus conciliant…”
Propos recueillis par Karim Oscar ANONRIN
