Wilfried Judicaël DJEHLI

Pour moi, le féminisme, c’est le combat pour que les femmes aient les mêmes droits et les mêmes chances que les hommes. Rien de plus, rien de moins. C’est tout simplement vouloir l’égalité entre les femmes et les hommes. Pas la supériorité de l’un sur l’autre, non. Juste que chacun ait les mêmes droits, les mêmes chances, le même respect. C’est du bon sens, en fait. Je pense que le vrai féminisme ne tape pas sur les hommes. Le vrai féminisme, ce n’est pas crier sur les hommes comme s’ils étaient tous des ennemis. Défendre les femmes, oui. Mais transformer ça en guerre contre les hommes ? Non. On veut l’égalité, pas une bagarre de cour de récré entre « Madame a toujours raison » et « Monsieur ne comprend rien ». Féministe, oui. Grogniste, non.
L’idée, ce n’est pas de créer un nouveau déséquilibre. On ne soigne pas une injustice en en créant une autre. Sinon, on passe du combat pour l’égalité à un concours de qui crie le plus fort. Et c’est mauvais.
Paula ASSOGBA

Le féminisme est un mouvement social, politique et intellectuel qui vise à corriger les inégalités historiques entre femmes et hommes dans tous les domaines de la vie. Il est né du constat que les femmes ont été défavorisées ou opprimées dans de nombreuses sociétés, et il est indispensable pour réparer ces injustices. Toutefois, comme tout mouvement humain, il peut être mal compris ou détourné, notamment lorsque certains féministes expriment un rejet global des hommes. Ce glissement est problématique car il alimente la division, discrédite le féminisme et simplifie à l’excès une réalité complexe. Défendre les droits des femmes ne doit jamais passer par le rabaissement des hommes, mais par une lutte collective pour plus de justice. Être féministe, c’est être contre l’injustice, et non contre les hommes.
Marie-lie TOZO

Pour moi le féminisme, c’est dire que les femmes comptent autant que les hommes et qu’elles ont les mêmes droits, les mêmes chances et le même respect qu’on accorde aux hommes, en gros l’égalité entre les femmes et les hommes. Le féminisme, c’est une bonne cause mais pour ces féministes qui dénigrent les hommes, je pense en tant que femme qu’ils ont tort parce que pour moi, quand on se bat pour la justice on ne doit pas tomber dans l’injustice.
Lucresse HOUNGUE

Le féminisme pour moi c’est un mouvement de lutte pour l’égalité entre l’homme et la femme. Le féminisme d’abord à mon humble avis est un faux truc. La femme ne sera jamais au même pied d’égalité avec l’homme. Jamais la femme ne pourrait gérer tout ce que l’homme gère. Chacun a son devoir et son couloir.
Maël Lerroux Belou

Le féminisme, c’est un mouvement social, politique et intellectuel qui vise à obtenir l’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines : droits, opportunités, reconnaissance, respect, dignité.
Ce n’est pas une guerre des sexes, c’est un combat pour l’équilibre, la justice et la reconnaissance de la place des femmes dans la société, longtemps niée ou sous-évaluée. En tant que jeune Africain engagé, passionné par la communication, l’équité et le développement des potentiels, je considère le féminisme comme une nécessité. Il faut des voix courageuses pour faire évoluer les mentalités, briser les systèmes qui oppressent, et permettre à chacun, femme ou homme, de briller à sa juste valeur. Mais je ne crois pas à un féminisme qui devient toxique ou clivant. Quand je vois certaines féministes qui, au nom de leur combat, tombent dans l’excès inverse et se mettent à dénigrer les hommes, je décroche. On ne guérit pas une injustice en en créant une nouvelle. On ne construit pas l’équilibre en creusant le fossé. Ce féminisme-là, agressif et culpabilisant, ne m’inspire pas. Il dessert même la cause. Parce qu’au lieu de rallier, il divise. Il crispe au lieu d’ouvrir le dialogue. Je crois à un féminisme intelligent, inclusif, stratégique, qui s’appuie sur la pédagogie, le respect et la vision. Un féminisme qui élève les femmes sans abaisser les hommes, qui inspire une société plus juste, pas plus violente. En communication comme dans la vie, ce sont les alliances qui gagnent les batailles, pas les conflits stériles.
Propos receuillis par Meuris Véran DANSOU (Stag)