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Ambiance des supporters lors du classico :

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Une soirée d’extase entre Barcelonais et Madrilènes à Calavi

Ce samedi 26 avril 205, une nuit d’extase du football. Dans un coin animé de Calavi, les supporters du FC Barcelone et du Real Madrid ont vécu la finale de Coupe du Roi qui restera gravée dans les mémoires. Le Clasico, plus qu’un simple match, s’est transformé en un duel de passion pure, faisant vibrer murs, cœurs et esprits.

Géraude KPODONOU (Stag)

Dès les premières secondes, l’ambiance a explosé. « Allez Barça ! », « Allez Real ! », criaient les fans, leurs voix couvrant la musique de fond. Chaque passe, chaque tacle, chaque montée de balle déclenchait des « Oh ! », des « Attention ! », des « Vas-y ! » hystériques. Le football n’était plus un jeu ; c’était une bataille, un combat d’honneur, une guerre d’émotions. Et puis, Pedri a frappé. Un but splendide, précis, imparable. Une moitié de la salle est montée au plafond, hurlant, levant les bras, renversant bières et chaises dans un joyeux chaos. En face, les visages madrilènes se sont figés, noirs de frustration. « C’est quoi ce bordel là même !!! », s’est exclamé un supporter madrilène au style décontracté, chapeau ‘‘Gobi’’ sur la tête, lunettes sombres, pique-dent à la bouche. D’un ton amer, son voisin lâcha. « C’est parce que Mbappé n’est pas là qu’on rame ! ». Une réplique mordante vient aussitôt du camp adverse qui s’est écrié. « Mbappé, c’est la définition du hors-jeu ! ».

La tension grimpa d’un cran. Les provocations devinrent des défis. Des paris circulaient, des tapes sur l’épaule fusaient, parfois amicales, parfois franchement nerveuses. Puis vint la révolte. Kylian Mbappé, d’un coup franc magistral, trouva la lucarne. Égalisation ! La salle bascula dans une cacophonie étourdissante. Plus personne ne s’entendait. Tout le monde parlait, criait, gesticulait en même temps. À 2-1 pour Madrid, les madrilènes fanfaronnaient, dansant, brandissant leurs maillots comme des drapeaux de victoire. Les Barcelonais, eux, serraient les dents, le regard noir, attendant leur heure. Elle arriva. À la 84ᵉ minute, Ferran Torres, comme surgissant de nulle part, planta le but de l’espoir. Un jeune supporter catalan, emporté par l’émotion, vida sa boisson sur sa propre tête en hurlant : « Vous serez surpris ! Le Barça va gagner, je vous assure ! ». Le suspense devenait insoutenable. Les prolongations furent une torture pour les nerfs. Chaque accélération, chaque faute, chaque arrêt de jeu faisait bondir la foule. Des « Oooh » massifs secouaient la salle, les mains se tordaient, les voix s’étranglaient d’angoisse. Puis, l’instant de bascule.

À la 116ᵉ minute, Jules Koundé surgit. Un coup de tête, un ballon au fond des filets, et c’est tout un peuple blaugrana qui explosa de joie. Des cris, des pleurs, des étreintes. Les madrilènes, eux, restaient figés, abattus, certains lâchant leur chaise, d’autres quittant discrètement, écrasés par la défaite. Quand le coup de sifflet final retentit, les chants catalans envahirent les lieux : « Lewandowski kpa-kpa, kpa-kpa ! Lamine Yamal, Raphinha, Pedri ! »

Les maillots blaugranas dansaient dans les airs, les bouteilles de  bières se vidaient plus vite que les larmes ne coulaient côté Real. Au-delà du score, ce soir-là, c’était tout l’esprit du Clasico qui avait envahi Calavi : la passion brute, la rivalité historique, l’amour fou du ballon rond. Pas besoin d’être au Camp Nou ni au Bernabéu pour sentir cette ferveur.

À Calavi, à des milliers de kilomètres, le Clasico avait prouvé, une fois encore, qu’il était bien plus qu’un simple match : un ouragan d’émotions, une fête des cœurs battants, une bataille de fiertés immortelles.

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