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Affaires Dangnivo: Les déclarations controversées d’Enock Laourou

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L’un des témoins clés de ce procès, le contrôleur général de police Enock Laourou, a été entendu par la cour. Selon lui, en 2010, il était en poste au Service de Renseignements, mais ne savait rien de l’affaire. « J’étais dans mon bureau au camp lorsque j’ai entendu du bruit. En sortant, j’ai vu qu’un détenu tentait de s’échapper. C’était Alofa », a-t-il affirmé. Il a aussi précisé que son équipe avait intercepté Alofa au Togo grâce à un numéro de téléphone identifié en prison.

Cependant, cette version a été contestée par Donatien Amoussou, autre accusé, qui a accusé Laourou d’avoir tenté de l’éliminer et de l’avoir contraint à avouer son implication dans l’affaire.

« Il était là pour me guetter. C’était un coup monté », a dénoncé Amoussou, remettant en cause la neutralité du témoin.

Un débat sur la surveillance et les télécommunications

Au fil des échanges, les méthodes du Service de Renseignements ont été mises en lumière. La partie civile a questionné Enock Laourou sur la capacité des forces de l’ordre à localiser un téléphone. Ce dernier a répondu que le délai pouvait varier « de 15 minutes à plusieurs heures, selon l’urgence ». Il a également révélé que les services béninois avaient obtenu le numéro d’Alofa via plusieurs sources avant de transmettre l’information à leurs homologues togolais.

Pour sa part, Alofa a nié avoir possédé un téléphone en prison, bien que le procureur ait rappelé que l’utilisation d’appareils mobiles par les détenus était une réalité bien connue.

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