Une semaine, un mois, trois mois…une années, cinq années, dix années, 15 années, 20 années puis 25 années dans la vie d’un journal c’est du chemin parcouru. Au moment où paraissait le numéro 00 de Fraternité, personne n’imaginait que le journal allait tenir jusqu’à ce jour. Mais, l’équipe formée en 1999 avait un objectif : réussir. Ceux qui ont pris le relai se sont approprié le concept et aujourd’hui, le quotidien Fraternité continue, flambeau en main, le noble travail abattu par les aînés. Paraître de façon quotidienne sans interruption, c’est aussi une gageure ! Les nuits blanches passées à chercher des scoops est un leitmotiv du journal : les informations provenant du Parlement à des heures indues, 2h voire 4h du matin, ont payé ; c’était un engagement de chacun et qui continue jusqu’à ce jour. Je me rappelle que des doyens m’avaient contacté en 2004 pour rejoindre une nouvelle rédaction, L’Autre Quotidien ; plus de trois mois durant, mon téléphone grésillait et je les rassurait sachant que l’ambiance au sein de la rédaction de Fraternité ne pourrait m’arracher a cette dynamique équipe que nous formions. A vrai dire, l’ambiance était conviviale, fraternelle, vivable malgré quelques…Bon, c’est normal. Nous étions heureux simplement.
Et puis, le promoteur, l’Honorable Issa Salifou, était aussi simple que l’adjectif. Il avait envie de nous voir nous mettre au travail et nous autres, nous le lui avons démontré. Je crois qu’il en est fier jusqu’aujourd’hui ! Et puis, cet autre homme, je veux parler de l’Honorable Malik Gomina, venu quelque temps après pour prendre la direction des choses. C’est un Manager parfait qui sait lier le bâton et la carotte. Une anecdote. Chaque fois que Léandre Adomou (paix à l’âme de cet illustre collègue) et moi, gérant la Rédaction en chef, voyions nos téléphones résonner avec le numéro du Directeur général apparaître, nous nous disions que notre belle journée qui commençait bien allait être gâchée ; tant les expressions : « …. », « … », « … ». Vous vous attendiez à quoi ? Que moi, je vous livre l’intégralité de ces expressions de mon Directeur général Malik Gomina ? Jamais. C’étaient des phrases qui nous rappelaient que nous devions être vigilants pour ne pas rater des scoops, pour ne pas laisser passer des coquilles dans les colonnes du journal. Et vous croyez quoi ? Quand c’était bien, il nous gratifiait de sourire et de…Votre curiosité va vous amener dans le ravin. Bref, il mettait les moyens pour que la réussite fût parfaite. Si le journal tient bon 25 ans après, il faut saluer sa détermination, sa conviction. La même dynamique a continué avec l’équipe actuelle. Maintenez le cap, les gars ! Et surtout, toujours du bon boulot comme vous savez le faire déjà.
