Une quarantaine de chefs village de la commune de sèmè-Podji se sont réunis à Djèrègbè exprimant leur exaspération par rapport au conditions de travail déplorable et du manque de considération de la part des autorités municipales.

Renouveau EDJALOWE (Stag)
Dans la salle de réunion de l’arrondissement de Djèrègbè, les autorités traditionnelles, environ 40 sur les 55 que compte la commune, estiment qu’ils sont tenus à l’écart des prises des décisions importantes remettant en cause leurs rôles au sein de l’administration. A leurs dires, ils sont ignorés, bien qu’élus dans les mêmes conditions que le maire et les conseillers communaux.
Outre la question du respect institutionnel, ses derniers sont aussi confrontés au manque total d’assistance de la part de la municipalité en cas de nécessité et au non paiement des assises des conseils d’arrondissement et de villages depuis cinq ans, d’après leurs explications.
Face à cette situation, les chefs de village exigent une réponse de la part de la municipalité menaçant boycotter les sessions communales. Pour l’heure, la mairie de Sèmè-podji n’a pas officiellement réagi à cette menace mais pourrait le faire dans les prochaines heures afin de préserver l’harmonie dans cette région.