
Ange M’poli M’TOAMA
Patrice Talon marque un gros point. Le chef de l’État a réussi un pari que beaucoup jugeaient impossible. Il est parvenu à réunifier les différentes factions de l’Église du Christianisme Céleste. Un acte consacré par la cérémonie d’installation du Conseil Supérieur de Transition. Ce geste fort illustre une fois de plus l’engagement profond de Patrice Talon en faveur de la paix et de l’harmonie sociale. Dans un monde troublé par les divisions, le Bénin peut s’enorgueillir d’avoir à sa tête un homme qui comprend que gouverner, c’est d’abord rassembler.
Patrice Talon vient une fois de plus de démontrer son engagement indéfectible pour l’unité nationale. La réunification historique des factions de l’Église du Christianisme Céleste, actée par l’installation solennelle du Conseil Supérieur de Transition, porte incontestablement sa marque. Ce geste dépasse le simple cadre religieux. En effet, il témoigne d’une vision plus large, celle d’un Bénin réconcilié avec lui-même, où la paix n’est pas un slogan politique mais une réalité vécue. Déjà, Patrice Talon avait marqué les esprits en réussissant à panser les blessures de l’Église Protestante Méthodiste, longtemps déchirée par des conflits internes. Son approche, faite de patience, de dialogue et de neutralité bienveillante, a su fédérer des camps longtemps irréconciliables. Lorsque la communauté musulmane a traversé une période de turbulences après le décès de l’imam central de Porto-Novo, déstabilisant l’équilibre de la communauté, Patrice Talon a une fois de plus joué un rôle décisif. Ses efforts pour apaiser les tensions internes et restaurer l’unité au sein des musulmans de la ville capitale, par ricochet de tout le Bénin, ont montré sa capacité à intervenir là où la paix sociale est menacée. Grâce à sa médiation, les différents groupes ont pu surmonter leurs divergences et se retrouver dans un climat de respect et de solidarité.
Mais le président n’a pas limité son œuvre de pacification aux seules confessions chrétiennes et musulmanes. Il a également porté une attention particulière aux religions endogènes, socle de l’identité béninoise. Dans le royaume d’Abomey, il a su éteindre les tensions autour de la royauté, rétablissant l’ordre et rendant à l’histoire royale son éclat ancestral. Patrice Talon est en train de construire une œuvre rare. Il bâtit un pays où les différends, qu’ils soient religieux, traditionnels ou communautaires, trouvent leur résolution sous l’égide du dialogue et du respect mutuel. Il se pose en pacificateur, en bâtisseur de liens, là où d’autres se contenteraient de gérer des crises.
Le Bénin de Patrice Talon donne une leçon de maturité politique et sociale. Et si l’on peut mesurer la grandeur d’un homme d’État à sa capacité à apaiser plutôt qu’à diviser, alors Patrice Talon, sans fracas, est en train de s’inscrire parmi les grands.