La journée des droits de la femme devenue la semaine de la femme puis le mois de la femme, donne lieu essentiellement à un rituel convenu. Déploiement de moyens festifs, port de tissu uniforme, réunion, restauration, chants et danses. Pendant que le pouvoir exécutif prend des décisions salutaires et même courageuses au regard du contexte, les bénéficiaires demeurent largement ignorantes des textes qui sont pris et se méprennent à la fin, sur les tenants et les aboutissants de la célébration de la journée du 8 mars. Qui pour dire à la marmaille vénale en vogue, qu’une bimbo à moitié artificielle, libertine et instable, portant des postiches et s’exhibant sur les réseaux sociaux avec des breloques, n’est pas forcément le modèle de femme qui a inspiré le 8 mars ?