La journée des droits de la femme devenue la semaine de la femme puis le mois de la femme, donne lieu essentiellement à un rituel convenu. Déploiement de moyens festifs, port de tissu uniforme, réunion, restauration, chants et danses. Pendant que le pouvoir exécutif prend des décisions salutaires et même courageuses au regard du contexte, les bénéficiaires demeurent largement ignorantes des textes qui sont pris et se méprennent à la fin, sur les tenants et les aboutissants de la célébration de la journée du 8 mars. Qui pour dire à la marmaille vénale en vogue, qu’une bimbo à moitié artificielle, libertine et instable, portant des postiches et s’exhibant sur les réseaux sociaux avec des breloques, n’est pas forcément le modèle de femme qui a inspiré le 8 mars ?
Le 8 mars, pour quelles femmes ?
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Dr. Modupe Agueh McCracken est une gynécologuespécialisée en épidémiologie, engagée dansl’amélioration de l’accès aux soins de santé de qualité etdans la lutte pour l’interopérabilité des genres. Elles’appuie sur la transformation numérique pour releverles défis des inégalités en santé. Membre de l’Autoritéde Régulation du Secteur de la Santé (A.R.S.), ellecontribue à la définition des cadres de régulation pour ledéveloppement de la santé numérique. Mère de troisenfants, elle aime voyager, faire du sport, aller à laplage et partager des moments avec ses amis et safamille.
Fredhy-Armel BOCOVO (Coll)
À ma fille,
Ma Chère enfant,
J’espère que tu liras cette...