Au Bénin, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a notifié mardi à l’influent homme d’affaires Olivier Boko, ex-ami du président Patrice Talon, et à l’ancien ministre des Sports, Oswald Homeky, les charges qui pèsent contre eux et la date de leur procès, qui se tiendra donc le 21 janvier prochain. Boko et Homeky avaient été arrêtés en septembre 2024, soupçonnés de préparer un coup d’État.
Au Bénin, la Cour va ouvrir le dossier Boko mardi 21 janvier prochain, deuxième jour de la session criminelle, a-t-elle annoncé mardi.
Olivier Boko, ex-poids lourd de la « galaxie Talon », Oswald Homeky, ancien ministre des Sports, leurs co-accusés et leurs conseils ont été informés de cette date mardi, lors d’une audience de confirmation des charges à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), à Cotonou.
Les deux hommes sont accusés, avec quatre autres personnes, de « complot contre la sûreté de l’État et de corruption d’agent public », c’est-à-dire d’avoir préparer par la force un coup d’État contre le président Patrice Talon, le 27 septembre 2024 dernier.
Tensions dans la procédure
Entre l’inculpation et la date du procès, un peu moins de quatre mois se sont écoulés. Le collège des avocats qui les défend a dénoncé et attaqué la procédure à presque toutes les étapes, sans succès.
Malgré la confirmation de la mise en accusation par la Cour suprême, ils continuent de crier à « l’irrégularité, à la précipitation et à l’exécution d’un calendrier caché », ce que certains jugent contestent en coulisse quand on les interroge.
Un des six accusés sera absent, il s’agit du beau-frère d’Olivier Boko, contre qui un mandat d’arrêt international est lancé. Le commandant de garde républicaine, qui avait été approché pour la mise en œuvre du projet de coup d’État, selon la Criet, n’est quant à lui pas poursuivi et reste libre.
Source : rfi