Des révélations choquantes secouent l’opinion publique depuis le 21 avril 2025. Selon une dénonciation anonyme, une jeune fille aurait été droguée puis violée dans un hôtel. Identifié par des témoins, le suspect aurait été relâché après avoir versé la somme de 300.000 FCFA à un agent du commissariat de Tokplégbé, en échange de son silence.
Face à cette tentative d’étouffement judiciaire et à la gravité des faits, l’Institut National de la Femme (INF) a saisi le Procureur Spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Le commissaire adjoint mis en cause devra désormais répondre de complicité et d’abus de fonction.
Ce scandale, à l’intersection des violences sexuelles et de la corruption policière, met en lumière de sérieuses failles dans le système de protection des victimes. Dans une déclaration ferme, la Secrétaire Exécutive de l’INF, Madame Flore DJINOU, a déclaré : « Ceux qui doivent protéger ne peuvent devenir complices de l’injustice. L’INF restera toujours du côté des victimes».
L’INF appelle à une enquête rigoureuse et exhorte toute personne victime ou témoin de violences à contacter le 114 ou le +229 01 51 07 88 88.
Par Alexia Lumière-Christina ADJOU-MOUMOUNI