Du 08 au 12 Juillet prochain, l’université d’Abomey-Calavi sera la capitale mondiale de la réflexion autour du climat et du développement. C’est l’AIC, l’Association internationale de climatologie qui organise le colloque en collaboration avec le Laboratoire Pierre Pagney : Climat, Eau, Écosystème et Développement (LACEEDE) de l’Université d’Abomey Calavi.
Des experts du monde entier viennent pour un colloque, le 38e qu’organise l’association internationale de climatologie. Tous les spécialistes des domaines en lien direct ou indirect avec le climat, devront échanger pour faire un vaste tour de l’état des lieux en ce moment où la question de climat, de ses aléas et de ses caprices, conditionnent et modifient profondément les habitudes humaines. On aura ainsi, de riches et profonds échanges autour des questions liées à l’agriculture, aux ressources en eau et à leur gestion, au tourisme qui est un nouvel élément de conquête et d’épanouissement économiques des pays en voie de développement, et le sujet inévitable du niveau d’avancé des pays du sud face aux effets pervers du climat, des solutions envisageables par les unites et organisations de réflexion.
Plusieurs thématiques sont prévues pour être débattues du mardi au jeudi, avec des participants, des contributeurs, des scientifiques et des chercheurs de différents pays mais aussi de rangs et de spécialités divers. Il s’agira pour l’occasion de discuter entre eux des enjeux devenus transversaux au développement complet et durable. La plupart des communications prévues pour la circonstance sont axees sur les réalités des pays africains. Du Benin au Sénégal, en passant par le Mali, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Burkina Faso, le Niger, la Tunisie, Madagascar, Congo Brazzaville, le Nigéria, le Maroc …
Mais il y en a aussi d’autres contextes et réalités comme la France, la Grande Bretagne qui seraont profondément explorés pour donner au rendez-vous d’Abomey-Calavi, une forme complète et profonde à la réflexion – action. C’est donc un moment de brassage scientifique, de découverte et d’échanges pour mieux tirer le plus essentiel de cette opportunité à laquelle sont attendus les étudiants, les responsables et décideurs politiques, les acteurs de la décentralisation et les communautés à la base.
Les travaux vont durer du mardi au jeudi pour les débats scientifiques, et vendredi et samedi sont réservés à une excursion sur Dassa- Zounmè et Ouidah avec un détour à la GDIZ, une façon de découvrir une partie des réalités du Bénin.
